Appel à la création de comités contre l’extrême droite
, par 
AnonymeCatégorie :
GlobalThèmes :
AntifascismeLieux :
PartoutNous, qui voulons un monde féministe, anti-colonialiste, écologiste, anti-capitaliste et résolument anti-fasciste, appelons au soulèvement généralisé face à l’extrême droite.
Même si nous ne nous retrouvons pas dans le cirque électoral, même si des divergences politiques et stratégiques existent, nous voulons défendre et promouvoir toutes les formes de luttes.
C’est pourquoi nous appelons à constituer dès maintenant, partout, des comités contre l’extrême droite.
Ces groupes, constitués à partir d’une région géographique, d’une profession, d’un centre d’intérêt, seraient autonomes et indépendants.
Ils nous permettrons d’appeler massivement à voter, d’organiser des manifestations, d’initier et de soutenir des grèves, de pousser nos partis, syndicats et collectifs à adopter une stratégie antifasciste et non électoraliste . Enfin, et surtout, ils nous permettrons de coller, crier, chanter, écrire, …, notre refus de l’extrême droite !
Après les élections, ces groupes seront une base pour lutter contre les idées d’extrême droite et organiser la défense des personnes les plus exposé·e·s.
Ne restons pas isolé·e·s, organisons nous !
Diffusons ce message partout et par tous les moyens !
Ripostons !
L’ électoralisme est une impasse…..
****il faut s’organiser loin des urnes des partis et des syndicats !
Toutes les cultures révolutionnaires et antifascistes radicales sont anti-électoralistes !!
Si on ne se reconnaît pas dans le cirque électoral, c’est avant tout parce qu’on adhère à une critique politique de l’électoralisme. Une critique qui en terme de stratégie politique est particulièrement solide puisqu’elle s’appuie sur les expériences historiques, le rôle des partis dans le maintien de l’ordre existant, ll’utilisation des élections comme outil de contre-révolution ou encore l’impossibilité du vote à transformer la société.
On peut décider, céder au fait d’aller voter pour plein de raisons mais cela reste un choix individuel aux effets extrêmement réduit, qui certes critiquable sur le plan éthique n’est pas la même chose que de s’engager dans une campagne politique ou d’aller jouer les petites mains des partis.
Si notre stratégie, c’est celle de profiter de ce “moment historique” pour créer une dynamique radicale voir insurectionelle, on NE doit évidemment PAS participer à l’électoralisme mais au contraire, faire vivre la possibilité insurectionelle :
– attaques contre les locaux et individus fascistes
– saboter la routine quotidienne : blocages, occupations, perturbations des moyens de transport/logistique
– préparer une grève dur
– préparer les émeutes à venir : diffuser DÈS MAINTENANT des tracts/infos anti-rep, monter/relancer des groupes, préparer du matèriel pour le soir des élections (tracts, matos médic, farces & attrapes…)
– occuper le terrain côte à côte avec le “front populaire” : à la fois pour nous en distinguer politiquement, pour faire vivre la possibilité d’une révolte et pour foutre la pression.
En tant qu’anarchiste, nous devons à la fois nous préparer à une victoire électorale du fascisme MAIS aussi à une victoire de l’union de la gauche.
Lors du dernier front populaire, c’est bien grâce aux émeutes et occupations d’usines que le gouvernement de gôche à cédé.