Renvoyons les apprentis fascistes dans les poubelles de l’histoire !
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : AntifascismeLuttes étudiantes/lycéennes
Lieux : Nantes
Face aux discours réactionnaires et fascisant de l’UNI, maintenons la pression !
Après plusieurs années à tenter d’exister publiquement, le groupuscule d’extrême-droite UNI, qui a de nombreuses fois été ridiculisé et empêché de s’organiser, essaye de se relancer à travers une conférence sur la guerre d’Algérie. Cela s’inscrit dans une période où la mobilisation sociale sur la fac est moins puissante que les mois précédents, ce qui les empêche habituellement de faire quoi que ce soit.
En prétextant une conférence couverte d’un vernis historique, en invitant une organisation d’anciens combattants proche de la social-démocracie et qui défend les pratiques de l’armée française face à une «minorité» d’exactions, l’UNI développe un discours réacbionnaire et fascisant.
Rappelons qu’il ne suffit pas de s’étiqueter «gaullistes” pour se différencier du mouvement de l’Algérie française et de l’OAS (organisabion fondée par des «gaullistes»). Nous affirmons que cet héritage politique est un socle de lextrême-droite française.
Dans ce contexbe, l’Assemblée Générale antifasciste de Nantes a appelé à un rassemblement large et public pour empêcher la tenue de cet événement, d’autant plus qu’il était annoncé ouvertement sur le campus Tertre, lieu important du mouvement social nantais.
A l’annonce de cet appel et dans la panique, l’UNI a déplacé sa conférence dans un lieu tenu secret. La seule manière d’obtenir ce dernier pour s’y rendre est de montrer patte blanche en messages privés. Ce revirement illustre le succès d’appels publics et massivement relayés.
La stratégie de l’Assemblée Générale qui a permis d’occuper l’espace, en appelant à des assemblées, à des rassemblements et à des manifestations en ville, montre son efficacité. En mobilisant sur l’antifascisme, en proposant un espace populaire et rejoignable par toutes et tous, elle empêche les groupes d’extrême-droite de pouvoir s’organiser à Nantes et à l’Université, qu’ils soient néo-nazis assumés ou pseudo syndicat étudiant.A travers cette victoire, nous espérons cependant ne pas avoir à découvrir qu’un lieu recevant du public accepterait le déroulement de ce type de conférence raciste en ses murs, en substiubion au lieu prévu initialement.
Nous appelons donc l’ensemble du mouvement social nantais à rejoindre tous les espaces sur cette question, pour s’opposer systématiquement à l’extrême-droite et renvoyer les apprentis fascistes dans les poubelles de l’histoire.
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