LE 8 MARS – TOUS•TES EN GRÈVE ! ON OCCUPE LA RUE !

POURQUOI FAIRE LA GRÈVE FÉMINISTE ?

Le 8 mars est une journée de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre. C’est une journée pour nous rencontrer, discuter, nous organiser contre un système capitaliste, sexiste et raciste, qui exploite et opprime.

Concrètement, cela signifie que nous exigeons, entre autres:
– Le droit à disposer librement de nos corps ;
– une vraie répartition du temps de travail et des richesses ;
– le retrait de la loi Darmanin ;
– des services publics de qualité ;
– de l’argent et des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;
– la fin de l’offensive à Gaza et plus largement de la colonisation

COMMENT FAIRE LA GRÈVE FÉMINISTE ?

– Par l’arrêt de la production et du travail salarié
– Par l’arrêt du travail reproductif : ménage, garde des enfants, préparation des repas etc.
– Par l’arrêt de la consommation
– Par la grève des lycéen.nes et des étudiant.es

ET SI ON NE PEUT PAS FAIRE GREVE ?

On peut afficher son soutien en :  collant des affiches/stickers sur la grève sur son lieu de travail; en portant un badge en signe de solidarité; en rassemblant des collègues concerné.es pour discuter ; en soutenant sur les réseaux sociaux etc.

QUI PEUT FAIRE GRÈVE LE 8 MARS?

Toute salariée (syndiqué.e ou non) peut s’associer au mouvement de grève, même en étant seule à suivre le mot d’ordre de la grève féministe dans l’entreprise.

L’appel national à la grève féministe que l’intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires) lance depuis quelques années pour le 8 mars permet aux travailleur-euses du secteur privé comme du secteur public de rejoindre le mouvement.

*sauf certaines professions interdites de se mettre en grève comme les CRS, les militaires, les personnels de l’administration pénitentiaire, les personnels des transmissions du ministère de l’intérieur, ainsi que les magistrats de l’ordre judiciaire.

LE DROIT DE GRÈVE, ÇA IMPLIQUE QUOI ?

Le droit de grève est un droit protégé par la Constitution, ce qui signifie que
– Aucun employeur ne peut empêcher un.e salarié.e de faire grève ;
– Aucun employeur ne peut sanctionner un.e salarié.e pour avoir utilisé le droit de défendre ses intérêts ;
– Seul.es les salariées non-grévistes déjà sous contrat dans l’entreprise peuvent remplacer des salariés grévistes (il est interdit de conclure un contrat pour remplacer temporairement une salarié.e gréviste) ;
– L’employeur peut retenir la fraction de salaire correspondant à la durée pendant laquelle le/la salariée est en grève. Aucune autre retenue ne peut être appliquée ;
– Il ne peut pas y avoir de mention sur le bulletin de paie de l’exercice du droit de grève ;

COMMENT FAIRE GREVE LE 8 MARS?

POUR LES SALARIÉ-ES DU SECTEUR PUBLIC

– L’appel national à la grève vaut préavis de grève (qui est normalement obligatoire)
– Il n’y a pas obligation de prévenir son employeur, SAUF pour les enseignant.es du premier degré (maternelle et primaire) etles agent‘es de structure devant assurerun service minimum (agent.es hospitalier.es, les agent.es de la navigation aérienne et les agent.es du service public de l’audiovisuel) qui doivent notifier leur intention de faire grève à leur employeur 48h à l’avance !

POUR LES SALARIÉ:-ES DU SECTEUR PRIVÉ

– Il ny a pas d’obligation de déposer unpréavis de grève ;
– il n’est pas obligatoire de prévenir sonemployeur ;

S’il n’est pas obligatoire de manifester son intention de faire grève, prévenir son employeur permet de maintenir de bonne srelations et d’éviter des rancunes. Tâter le terrain autour de soi pour savoir si d’autres personnes comptent faire grève peut aussi être utile (selon où l’on travaille, il n’est pas toujours évident, d’être la/le seul:e salariée à faire grève)

LE 8 MARS ON OCCUPE LA RUE !