Reiser est mort, cabu est vivant, c’est un double malheur…
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Catégorie : Global
Le glissement s’est rapidement fait sous la houlette du führer du nouvel hebdo, Philippe Val, au début des années 90, mais il avait déjà commencé avec le passage de Cabu au Canard enchaîné, qui correspondait plus à sa vision d’une contestation soft et bien encadrée.
Le Canard lui-même avait connu la même dérive, passant de la dénonciation de la guerre (ce qui avait été sa raison d’être à ses débuts) au soutien inconditionnel de l’Etat le plus militariste de la planète (on trouvera dans les archives notamment les traces de son soutien à la guerre « préventive » de 1967, traitant de « munichois » ceux qui ne se rangeaient pas derrière l’Etat raciste).
C’était bien contre cette dérive du Canard que s’était créé Charlie Hebdo après Mai 68, contre la récupération des révoltes par les organisations de gauche et d’extrême gauche et même d’un certain nombre de « libertaires ». C’est en effet à ce moment-là qu’on a vu fleurir cette dérive mortifère que certains ont dénommée anarcho-sionisme, dont la lutte légitime contre l’antisémitisme a été détournée et a plus servi à parler du CAPITAINE Dreyfus que du BAGNARD Marius Jacob.
L’actuel Charlie Hebdo est allé encore plus loin que le Canard de l’époque en apportant le talent de ses dessinateurs au service d’un populisme raciste qui nous rappelle les torchons fascistes des années 30. Seule la cible a changé, le ton et les arguments sont les mêmes.
Que certains dessinateurs restent à Charlie et cautionnent ainsi leur employeur néocon et raciste, c’est déjà suffisamment triste. Mais d’autres le font par vocation, comme Cabu, dont la carrière est un exemple de ce que la contestation peut devenir quand elle se met au service de la pensée dominante contre les plus faibles.
Un bon exemple, c’est quand des militants pour la défense des prisonniers politiques ont demandé à des caricaturistes renommés de dessiner des affiches pour la libération des prisonniers d’Action directe, ce que beaucoup ont fait, y compris même de Charlie. Le refus le plus net est venu de Cabu, qui en plus a profité de l’occasion pour faire un dessin contre AD publié par Charlie.
La UNE du dernier Charlie, dessinée par Cabu, est un véritable monument de jésuitisme qui résume bien la pensée néocons et ce qu’ils entendent en réalité par blasphème, laïcité et liberté d’expression.
Alors que les symboles de 2 religions (qui sont aussi ceux des Etats qui s’en réclament) sont bien apparents, par contre l’étoile de David est remarquablement absente du juif caricatural, qui n’est visiblement là que pour compléter le tableau et atténuer la partialité de l’ensemble.
Quand on veut rigoler un peu du judaïsme, le plus qu’on peut se permettre, c’est le juif en papillotes, mais la kippa, l’étoile de David ou le chandelier, c’est tabou, ils sont déjà utilisés par l’Etat le plus raciste de la planète, et la moindre allusion serait de l’antisémitisme.
Peut-être que si certain humoriste s’était contenté du chapeau noir et des papillotes au lieu d’y ajouter le treillis militaire des colons juifs criminels, ça lui aurait évité le lynchage médiatique et politique, et de sombrer lui-même dans une dérive d’extrême droite, pour y rejoindre ceux qui l’avaient condamné.
Voilà où en sont arrivés aujourd’hui ceux qui prétendent représenter la libre pensée, le droit au blasphème et l’impertinence religieuse. A défendre au nom de la laïcité un Etat qui a érigé le racisme au statut de religion d’Etat et à traiter d’antisémites ceux qui lui résistent. Aidés en cela par leurs représentants dans les médias alter (ceux d’Indymedia se reconnaîtront), petits racistes minables, supplétifs bénévoles de la pensée unique, apportant leur pierre à la mesure de leur piètre talent.
texte partial et bourré d’erreurs
1 – on ne peut pas parler de Charlie sans parler d’Harakiri. Ca prouve que tu ne connais rien à l’histoire du journal.
Au moins un petit tour sur wikipedia t’aurait évité des bourdes
2 – les rabbins ne portent pas de kippa lorsqu’ils portent leurs habits religieux. Encore une fois tu n’y connais rien
3 – tu aurais certainement préféré voir une étoile de David cousu sur l’habit ?
4 – s’il y a un croissant et une étoile sur le turban, c’est pour qu’on ne confonde pas l’imam avec un hindou qui porte aussi un turban.
Décidément, ton texte ne vaut pas tripette.
Et comme l’écrit un modérateur d’un autre site qui a mis le texte en débat :
Commentaire répétitif compulsif de la même personne sur tous les Indy et qui n’a visiblement rien à dire sur l’article lui-même.
Se cache régulièrement derrière d’autres personnes, de préférence des modérateurs, pour pallier son manque d’arguments personnels. Sélectionne laborieusement ce qui va dans son sens en omettant le reste.
A propos de cet article, le début a été escamoté :
Par contre, quand il s’agit d’articles DE Charlie ou Prochoix, les modérateurs sont unanimes :
{“Cet article a été refusé.
Indymedia ne sert pas de relais aux inepties de Caroline Fourest, journaliste à Charlie hebdo (notamment) et bien connue pour promouvoir une islamophobie de salon.”}
La commentateurICE ras-le-bolesque obsédée a même eu le culot de signer son pamphlet “pas con”, contre toute évidence.
De cette diatribe on retiendra surtout la fine analyse qui résume l’ensemble :
Rideau…
Bien sur anonymous ne se nomme pas, n’a pas de nom, il serait facile de lui en attribuer anonymement plusieurs, des noms d’oiseaux bien choisis puisque qu’il ne sécrète que de la fiente et de l’ordure, il serait facile d’insulter anonymement anonymous, le plus rigolo c’est que ses inepties ne provoquent même pas la colère, seulement du dégout, anonymous restera bien au chaud sur son tas d’immondice et le pays le plus démocratique du monde, j’ai nommé Israel, continuera à soigner le monder et à préparer le futur de l’humanité auquel anonymous se fera un devoir de ne pas participer en compagnie de ses potes islamo gauchistes décervelés et antisémites de tous poils et de peu de culture…
Bien qu’on partage une partie de al vision de l’article concernant Charlie Hebdo, tomber dans les racourcis et l’insulte ne construit pas un raisonnement politique.