OAXACA est une ville occupée par la soldatesque.
Radio appo s’est fait taire. Des radios de la haine menaçent de mort les personnes actrices de ce merveilleux mouvement de désobéisance civile, appellent à la délation,et à mettre le feu aux maisons qui les protègent. Combien de mortEs, de disparuEs? Plus de 300 prisonierEs officiellement.Les Barricades ont toutes été démontées, il y a des forces de repression partout: Des fédéraux, des gouvernementaux, des locaux, des paramilitaires, des chasseurs de primes, des policiers en civil qui ont dessiné des croix gammmées sur leurs tee-shirts.Tabasssage systématique, torture, violence sexuelle et assassinats sont monnaie courantes.
Les tyrans complices RUIZ et Caldéron dit Fécal ont peur. Les gens du peuple sont assaillis, pourchassés, malmenés
mais pas terrorisés: inutile de chercher un affontement si inégal, on prend des précautions pour ne pas être arrêté, on se planque et on attend que passe l’ouragan.
Cette guerre sale n’est pas nouvelle, elle existe depuis des lustres sur tout le teritoire Mexicain. C’est une guerre pour s’emparer de l’espace, expulser les paysans de leurs terres,( 3 millions d’immigréEs pour le seul état d’Oaxaca),expulser les habitants des villes des rues et des espaces publics.
C’est aussi ce qui se passe en France où les jeunes et, évidemment les adultes, sont expulsés de leurs rues et même de leurs entrées d’immeubles, pour réserver tout l’espace au commerce et au profit que les grands marchands en tirent.

A Oaxaca, depuis la tenue de son congrés, l’Assemblée des peuples a désormais des assises solides dans la société. Il ne s’agit pas pour elle de prendre le palais du gouvernement mais de se construire et de se développer comme un nouveau mode d’organisation sociale.Les 28 et 29 novembre,en pleine persécution,
PLus de 300 participants au forum des peuples indigénes ont bravé Ruiz, ses Sbires et ses complices fédéraux, et l’odeur pestilentielle qui règne suir la ville depuis son retour, afin de se réunir, en présence des conseillerEs de l’Appo( tou-te-s recherchées par la police!), pour 2 journées de reflexions et de débats.
Un défi au déchainement de la barbarie, au vent mauvais qui souffle sur la ville, à la guerre menée contre l’humanité.
Ce mouvement d’auto-organisation pour de bons gouvernements à gauche et en bas, s’étends à l’ensemble du pays et partout le fascisme marchand frappe.
Partout dans le Monde ça cogne dur et ça empoisonne la planète. Occupons nous de nos affaires ( populaires!)
en faisant connaitre le mouvement des soeurs et frères d’Oaxaca et en exigeant l’interdiction de la sale guerre marchande, l’arrêt de la repression.
Il s’agit d’emmerder grâve pour qu’enfin on en parle car ce ne sont que silences ou clichès mensongers.