Dimanche, 12H30 scène Larzac, sous un soleil caniculaire 30 000 personnes se sont réunies afin de confirmer leur solidarité au combat mené par la Confédération paysanne contre la politique d’exclusion et de précarisation sociale menée par le gouvernement Raffarin et le Medef.

Après que René Bodiguel est repris a capella l’hymne fondateur du Larzac en 1973 “des moutons pas des canons”, José Bové appelle à la continuité de la mobilisation du mouvement social avec pour premier objectif la réunion de l’OMC à Cancun au Mexique le 9 septembre. L’avenir de plus d’un milliard de paysans (60 % de la population mondiale) s’y jouera. Sous l’impulsion de l’Europe et des Etats-Unis, la politique néolibérale d’ouverture des frontières des pays en difficulté économique précarisera des centaines de millions de paysans.

Les droits fondamentaux à la souveraineté alimentaire des peuples victimes de multinationales telle Vivendi en ce qui concerne l’eau, Monsantos pour les OGMs, doivent être défendus de la manière que les droits de l’homme. Nous ne devons pas hésiter en tant que citoyen à nous opposer à la mise sous séquestre du vivant, de la santé ou de la culture par les multinationales comme Microsoft et autres. Le gouvernement Raffarin doit organiser un débat public pour que soit décidée démocratiquement l’adhésion ou non de la France à la politique menée par Pascal Lamy. C’est à nous, la rue, de fixer les débats, non à des institutions qui mues par la recherche du profit pour le profit sont sans contact avec la précarité de milliard d’individus.

José Bové appelle à l’unité le 6 septembre en solidarité avec les intermittents. Il s’agit de pousser un cri pour que la vie triomphe contre la répression.

De même rendez-vous est donné le 17 septembre afin de témoigner de notre soutien aux personnes faisant l’objet d’un procès pour la mise hors d’état de l’incinérateur de

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À suivre aussi les procès contre les faucheurs citoyens qui cet été alors que José Bové était en prison ont continué le combat de la désobéissance civile en détruisant publiquement des plantations d’OGM.

Pour conclure José Bové appelle les générations futures à renouveler le serment que lui-même s’était fait au Larzac en 1973 de continuer la lutte. C’est parce que nous sommes les plus faibles que nous allons gagner. Lui syndicaliste fait partie de la lutte en tant qu’individu solidaire. Ceux qui font courir le bruit qu’il a des ambitions électorales sont ceux qui souhaitent créer la division au sein du mouvement social.

Tous ensemble nous gagnerons.

Annick Coupé du Groupe des Solidaires invite à une rentrée sociale unie dans le combat contre la politique de privatisation du service public.

Les droits fondamentaux à la santé, l’éducation, la culture doivent être défendus. La privatisation de la sécurité sociale n’a comme principal but de la part du gouvernement que de créer plus de précarisation. Annick Coupé revendique l’égalité des droits pour tous y compris les plus exclus de la vie sociale. Le prétexte de la dégradation de la situation économique n’est en aucun cas recevable. Nous devons lutter pour garder les structures de solidarité créées par les générations précédentes comme la sécurité sociale service public née dans les conditions économiques difficiles des lendemains de la Libération.

Rendez-vous est donc pris pour manifester notre présence à l’Université d’été du Medef en région parisienne fin août et en novembre lors du Forum Social Européen de Saint-Denis.

Avant le concert de clôture du Larzac Christine Thelem au nom du comité d’organisation remercie les bénévoles et les professionnels tels les Pompiers qui ont contribué à faire du Larzac le témoignage réussi de notre résistance face au néolibéralisme :

Tous ensemble, tous ensemble, tous ensemble….. Samba, hourras au son du rythme des Gamins des rues de Sao Paulo, dernier hommage de joie à la résistance citoyenne.