Le comité de gestion de l’Université de Nantes veut supprimer des enseignements et appauvrir la richesse la diversité et les contenus accessibles aux étudiants.
Sous de faux prétextes financiers et surtout par une méconnaissance totale des réalités du monde l’enseignement du portugais est en cours de suppression au CIL.
Il est avancé que le nombre d’étudiants inscrits serait moins important qu’a Rennes et n’est pas suffisant alors que c’est totalement quand le nombre dans les diverses sections sont pris en intégralité.
Cette langue, parmi d’autres, est considérée comme mineure, à se demander si les décideurs savent qu’elle est encore l’une des plus importantes dans le monde et s’ils savent que le Brésil est lusophone.
Les étudiants vont avoir moins de choix, plus de distances à parcourir, les professeurs seront au chômage « technique » et la diversité culturelle perdra encore une nouvelle fleur.
Le système actuel de globalisation du système libéral est accentué et les frontières sont délimitées, tout ces effets s’appliquent directement dans l’Université.

Réveillons nous, par pitié.

Pour prendre le pouvoir, les plus grands dictateurs se sont préoccupés de la possibilité d’atteindre rapidement les peuples et de leur supprimer leur réalité, leur langue et leur culture.

C’est cette continuité qui est exercée dans l’uniformisation de l’enseignement. Le discours est figé continuellement, les professseurs, les administrateurs sont forcés de marcher dans cette combine pour faire des économies sur le dos des collègues, pour dépenser l’argent de façon utile et croire qu’ils font ces choix avec l’illusion de liberté de jugement.

Après la destruction de la culture vient celle de l’éducation, ensuite c’est l’incertitude du fascisme.