Alors que les occasions d’avoir affaire à la police augmentent de façons inquiétantes avec une répression sans limites de la délinquance et des mouvements sociaux, le gouvernement en profite pour instaurer le fichage et la traçabilité de l’ensemble de la population, comme si nous étions de vulgaires morceaux de viande à l’étal des bouchers…

En effet, tandis que le fichage génétique était il y a quelques années réservé aux seuls délinquants sexuels, la police peut aujourd’hui prélever l’A.D.N. de toute personne mise en cause lors d’un crime ou d’un délit (avant ou après jugement), ainsi que de tout individu jugé utile à une enquête, c’est-à-dire un témoin! Toute personne qui transgresse une loi (c’est-à-dire tout le monde) est donc jugée hautement dangereuse (mises à part les « forces de l’ordre », bien entendu). Des personnes arrêtées arbitrairement sur des lieux de manifestations ont été contraintes de s’y soumettre. Les gens qui refusent un tel prélèvement, s’exposent à des poursuites judiciaires.

Nos gènes sont l’expression la plus intime de nos caractéristiques personnelles, nous n’y avons pas accès nous-même, et il faudrait les livrer aux flics à leur moindre demande, sous prétexte que nous pourrions être « utile à une enquête »?
L’A.D.N. n’appartient qu’à soi-même, ne leur donnons pas!

Cette pratique n’est pas anodine! Les pouvoirs publics deviennent des pouvoirs intimes, ils voudraient pouvoir nous suivre à la trace, alors que même parmis nos proches, très peu sont au courant des moindres détails de nos vies. La question n’est pas d’avoir ou non quelque chose à se reprocher, mais souhaitons-nous donner notre vie privée en pâture aux forces de « l’ordre » afin d’assurer la tranquillité de nos dirigeants déguisée en folie sécuritaire? (Pour avoir la réponse, lire « 1984 » de Georges Orwell)
N’attendons pas de nous faire tatouer un code barre, ou de nous faire greffer une puce électronique pour réagir, refusons de devenir des Organismes Génétiquement Fichés!

De plus, les empreintes génétiques sont associées non seulement à l’identité, mais aussi à la filiation des personnes fichées. Et dans le cadre du projet Sarko de détection des « troubles du comportement » chez les jeunes enfants, on parle déjà de « l’héritabilité (génétique) des troubles comportementaux »… On pourrait peut-être bientôt nous faire croire qu’il existe un gène de la délinquance… qui irait bien avec l’augmentation du nombre des prisons pour mineurs!

Refusons le fichage génétique et le contrôle de nos vies privées!
Soutenons les personnes poursuivies pour ce refus!

Voir à ce sujet : http://refusadn.free.fr