RDV MERCREDI 1ER MARS, 18H, À L’HÔTEL PASTEUR

L’Assemblée Générale Interprofessionnelle invite à la projection du film “Imagine, demain on gagne”, suivie d’une discussion sur la question des piquets de grève le 01 mars à 18h à Hôtel Pasteur.

Après les manifestations très massives mais ponctuelles que l’on a vécues ces dernières semaines, le 7 mars marquera le début d’une période de blocages économiques et d’une nouvelle phase de la lutte. On vous propose, pendant ces 2 semaines sans manifestations, de prendre le temps de discuter et d’élaborer ensemble la manière dont nous aimerions agir sur cette séquence de grèves et de blocages.

En suivant au quotidien l’expérience de la Maison du Peuple de Saint-Nazaire pendant le mouvement des Gilets Jaunes, le film nous montre comment des gens se sont réappropriés collectivement la question de l’action politique et comment ils et elles se sont organisé·es pour avoir prise sur le mouvement.

À la suite de la projection, l’AGI de Rennes proposera une discussion autour de propositions concrètes pour se réapproprier directement et collectivement la participation politique. L’idée serait de réfléchir ensemble à l’organisation de piquets de grèves ouverts à toutes les personnes souhaitant prendre part à la lutte, et présents sur les différents points chauds du mouvement, pour y discuter, bloquer, s’organiser et étendre le mouvement au-delà de ses frontières actuelles.

Comment peut-on faire pour ne pas nous contenter d’une grève par procuration ou d’un simple soutien financier aux secteurs stratégiques (ferroviaire, transport, raffineries,…)? Comment peut-on agir ensemble sur le mouvement, que l’on soit syndiqué·e ou non, salarié·e ou chômeureuse, étudiant.es, précaire, retraité·e?

L’élaboration de réponses communes à ces questions nous semble la seule voie possible pour que le mouvement parvienne à dépasser la simple question de faire reculer le gouvernement sur la réforme des retraites, en s’inscrivant dans une perspective anticapitaliste qui touche bien d’autres aspects de nos vies.