À l’occasion des 10 ans de la catastrophe de Fukushima – toujours en cours – soyons nombreux en solidarité avec les victimes du nucléaire et pour nous opposer à la mise en service de l’EPR de Flamanville, à la construction de nouveaux réacteurs, et à la prolongation du fonctionnement des centrales nucléaires.

MANIFESTATION À NANTES SAMEDI 13 MARS

RDV À 14H00 AU PARC DES CHANTIERS BOULEVARD LÉON BUREAU (PRÈS DE L’ÉLÉPHANT)
TRAM LIGNE 1 – ARRÊT CHANTIERS NAVALS

Au programme > Fukushima : point sur l’accident dix ans après. En France : fiasco de l’EPR, risques de la construction de nouveaux réacteurs, comment le nucléaire pollue l’eau potable, pourquoi le nucléaire ne sauvera pas le climat, que faire des déchets radioactifs pendant 100 000 ans, pourquoi le nucléaire militaire est illégal, etc.

Rdv dans le respect des gestes barrières et en téléchargeant ici l’attestation pour pouvoir rentrer de la manifestation après 18h00 : https://www.sortirdunucleaire.org/nantes

> TEXTE D’APPEL :

Premiers signataires : ACEVE | Attac 44 | Bure Stop 55 | Cedra | Collectif anti-nucléaire Ouest | Collectif Loire Vienne Zéro nucléaire | Comité Bure en Retz | CRILAN | Echo Echanges | EELV Pays de la Loire | Ensemble! 44 | Fakir Nantes | FAN Bretagne | Greenpeace Nantes | LFI 44 | Moine et Sèvre pour l’Avenir | NDDL Poursuivre Ensemble | NPA 44 | Plogoff Mémoire d’une Lutte | Réseau « Sortir du nucléaire » | Rezé à Gauche Toute | Solidaires 44 | Sortir du nucléaire Cornouaille | SDN Pays de Saint-Malo | SDN Berry Giennois Puisaye | SDN Pays nantais | SDN 49 | SDN 72 | SDN 79 | Stop EPR Ni à Penly Ni ailleurs | Stop nucléaire 56 Trawalc’h | UCL Nantes

—————————————-

Au Japon, la catastrophe de Fukushima du 11 mars 2011 n’est pas terminée et impacte toujours la santé et l’environnement. Dix ans après la fusion des trois cœurs de réacteurs, une large partie de l’archipel reste contaminée. Dans certaines régions, la radioactivité ambiante est trop élevée et les habitants mangent de la nourriture contaminée. Tandis que le gouvernement prévoit de se débarrasser des milliards de litres d’eau contaminée en les rejetant directement dans l’océan Pacifique, aux quatre coins du pays des millions de tonnes de déchets radioactifs continuent de s’entasser.

Mais en accord avec le lobby international de l’industrie nucléaire, les autorités nippones accélèrent le déni des conséquences de la catastrophe pourtant encore bien présentes. Sous prétexte d’un retour à la normale, les habitants sont forcés de retourner vivre dans les territoires contaminés. Les limites d’exposition à la radioactivité restent anormalement élevées (le seuil d’exposition maximale avait été relevé de 1mSv/an à 20mSv/an le lendemain de l’accident). Malgré cela, plusieurs épreuves des Jeux Olympiques 2021 sont programmées dans la préfecture de Fukushima cet été.

En France, nous exigeons un arrêt du nucléaire afin d’éviter une nouvelle catastrophe. Nous nous opposons à EDF, qui prétend imposer aux citoyens avec la complicité de l’État la prolongation des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, augmentant les risques et les coûts. Estimée à 45 milliards d’euros, la construction de 6 nouveaux réacteurs EPR alors même que la mise en service de celui de Flamanville (Manche) n’est pas garantie serait dangereuse et synonyme de nouveaux déchets radioactifs ingérables.

Les lobbyistes du nucléaire le vendent comme une solution au changement climatique. C’est faux. Nous refusons la prolongation des réacteurs existants et la construction de nouveaux réacteurs EPR, à Flamanville, mais aussi à Gravelines, à Penly, au Bugey et au Tricastin. De nombreuses études ont de nouveau démontré la faisabilité de scénarios 100% renouvelables, à condition de miser sur la sobriété et l’efficacité énergétique. Avec de la volonté politique, la France a la capacité de se passer du nucléaire.