Pour une justice climatique, sortons de l’agriculture industrielle

L’agriculture industrielle est une source majeure de gaz à effet de serre, responsable de 44 à 57 % des émissions mondiales (GRAIN, 2015). C’est le fait des changements d’utilisation des sols, d’un fonctionnement profondément dépendant de l’extractivisme fossile (pour la production d’engrais notamment) et de l’épandage d’engrais azotés. La production et l’utilisation des engrais de synthèse représentent ainsi à eux seuls 10% des émissions de gaz à effet de serre.

L’agriculture industrielle n’est pas seulement néfaste pour le climat et le vivant, elle s’inscrit aussi dans un schéma colonial et perpétue la main mise de quelques multinationales et organisations du Nord sur le Sud.
De plus en plus de terres sont soustraites aux paysan.ne.s pour mettre en place des monocultures chimisées. La plupart de ces cultures sont utilisées pour la fabrication de biocarburant, d’aliments transformés, ou pour l’industrie de la viande ; sans égard pour les écosystèmes locaux, les communautés autochtones ou la souveraineté alimentaire locale.

Les engrais de synthèse, carburant de ce système

Les engrais de synthèse commencent à être la cible des critiques venant du monde paysan et du monde écologiste. Avec la dynamique internationale « Free the soil ! » et la campagne des Amis de la Terre et de la Confédération Paysanne des Prix pinocchios, des énergies s’agglomèrent pour dénoncer le rôle des engrais azotés dans le développement de ce système particulièrement destructeur.

La mobilisation pour la suite : 1ère discussion « libérons les terres St Naz et alentours »

Cette AG pourra être l’occasion de discuter de nos envies vis à vis de cette question-là, et faire se rencontrer des sensibilités diverses entre écolos, antiautoritaires, paysans.es, GJ…