« SEMAINE ATOMIQUE DE LA DÉRIVE », du 14 au 17 mars 2019.

MÉMOIRES ET PERSPECTIVES DU COMBAT CONTRE LE NUCLÉAIRE

Jeudi 14 mars // 19 heures
– BURE MAINTENANT –

Un peu plus d’un an après l’expulsion du bois Lejuc, après une année passée sous l’étiquette « d’associations de malfaiteurs », la lutte contre la poubelle nucléaire de la Meuse continue, malgré l’acharnement juridique et policier et le silence médiatique.

Rencontre et discussion avec des personnes impliquées à Bure, à propos du projet de l’ANDRA, de l’historique, des enjeux et de l’actualité d’une lutte qui se bat contre un projet qui, au-delà d’être dégueulasse, est le symptôme d’une vision du monde.

Vendredi 15 mars // 19 heures
– APRÈS FUKUSHIMA –

Huit ans exactement qu’explosait la centrale de Fukushima-Daïchi. Huit ans que la vie de toute une région est transformée par l’apparition de la catastrophe, huit ans que les personnes sur place fuient, restent, s’organisent, huit ans que les autorités gèrent tant bien que mal le désastre.

Rencontre avec les Éditions des mondes à faire, à propos du livre Fukushima et ses invisibles, publié an avril 2018. Six récits d’activistes japonais pour repenser la question nucléaire.

Samedi 16 mars // 17 heures
– TERRITOIRES EN LUTTE CONTRE L’ATOME –

Plogoff, Le Carnet, Le Pellerin… autant de victoires parfois oubliées qu’il s’agit de revivifier. Des images tournées à l’époque et des personnes impliquées dans ces luttes viendront raconter ces histoires qui ont tant habité par exemple la bataille de Notre-Dame-des-Landes.
De la victoire à une « non-lutte » ? Il sera ensuite question de la centrale de retraitement de La Hague, quasi unique en Europe et du projet d’EPR de Flamanville avec des personnes prises dans un combat contre le new age du nucléaire.

La Meuse, la Bretagne, la Normandie… Organisation collective, niveau de conflictualité, raisons de la victoire ou de la défaite qui s’approche… Pratiques respectives, vécus respectifs, et lassitudes respectives face au monde du nucléaire… tout un réseau de discussions à amorcer ou à reprendre entre l’ensemble des personnes présentes.

Et à partir de 20 heures, grande fête pour ne pas se laisser écraser par ce monde mortifère ! Boom, danse, buffet et cocktail à prix libre en soutien aux malfaiteur·euse·s de Bure.


Dimanche 17 mars // 13 heures
– UN DIMANCHE CONTRE L’ÉPOQUE –

Banquet atomique mensuel de La Dérive.

À l’heure du café, discussion collective : « Comment se ressaisir de la lutte antinucléaire dans le Grand Ouest ? »

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Cocktail atomique surprise pour soutenir le combat de Bure.

Nourriture sur place pour chacune des soirées, pour défrayer les personnes venant de loin.