[nantes] “c’est quoi être un “vrai mec” ? un atelier pour interroger nos stéréotypes de genre”
Publié le , Mis à jour le
Thèmes : Genre/sexualités
Lieux : Nantes
22
Oct
le Monday 22/10/2018 à 16:30
Nantes, lieu précisé par mail suite à l'inscription
Nantes, lieu précisé par mail suite à l'inscription
“C’est quoi être un “vrai mec”? Un atelier pour interroger nos stéréotypes de genre.”
Date : lundi 22 octobre de 18h30 à 21h
Lieu : Lieu précisé par mail suite à l’inscription
En mixité
Inscription : https://framaforms.org/cest-quoi-etre-un-vrai-mec-un-atelier-pour-interroger-nos-stereotypes-de-genre-1539168629
Dans le cadre du mois “Déconstruire le masculin”, l’Université Populaire de Nantes vous invite à participer à un atelier d’éducation populaire sur ce que représentent la masculinité, les stéréotypes de genre et leur rôle dans le sexisme.
Nous utiliserons des outils de débats et d’échange. Aucune connaissance ou lecture ne sont pré-requises !
Vous êtes tous et toutes les bienvenu.e.s !
pourquoi ceci sera “en mixité” ?
A mon avis, ça sera en mixité parce que l’évènement est libéral.
Vise un peu l’intitulé de l’évènement : “C’est quoi être un “vrai mec”? Un atelier pour interroger nos stéréotypes de genre.”
De un, vrai mec ou faux mec, ça viole tout pareil.
De deux, “NOS stéréotypes de genre”, mais il renvoie à qui ce NOS ?
Et puis, stéréotypes de genre ? La seule chose à dire sur ce qui fait un mec, c’est qu’il a la légitimité de violer. Et ça, c’est pas un stéréotype. C’est du pouvoir, bien concret.
Donc bon, les discussions où les meufs vont encore être incitées à culpabiliser parce que, hein, les stéréotypes de genre, c’est aussi un peu de leur faute à elles aussi. Parce que hein, quand elles refusent de laisser un mec cramer les oignons, ben elles l’empêchent de révéler le côté féminin qui est en lui.
A mon avis, voilà pourquoi c’est en mixité. Parce que le but, c’est d’arriver à la conclusion qu’on est toutes et tous responsables tout pareil de ce monde de merde. Que ce qui fait les mecs, c’est les stéréotypes (ne parlons pas de pouvoir). Et que si les meufs y mettaient un peu du leur pour arrêter de privilégier les hommes virils dans leur choix de partenaires, bah ptêt que les mecs auraient plus la possibilité d’être doux et gentils.
Vala, surtout ne me dîtes pas merci. Cette discussion, je l’ai déjà entendu cent fois. Et vous pouvez être sûres que le fait que ce soit organisé en mixité ne peut mener à rien d’autre.
” Et que si les meufs y mettaient un peu du leur pour arrêter de privilégier les hommes virils dans leur choix de partenaires, bah ptêt que les mecs auraient plus la possibilité d’être doux et gentils. ”
Celle-ci, entre autres, est une refléxion de merde. A mon avis.
Je m’explique.
Déjà, cerner les rélations en dualité meuf – mec, et les mecs en “virils/(violeurs-sousentendu)” et “doux et gentils” (voir sages, voir silencieux, voir introvertis), c’est juste d’une simplicité mentale vraisemblablement aliènée.
Aliénèe par ce que la société veut, ce que l’université impose comme savoir, ce que l’État politiquement correct veux:
une castration de l’individu, de n’importe quel genre, age et origine. L’imposition d’une culture civilisée et d’un language, corporel et romantique, introverti, cloisoné, mensonger de ce que quelqu’un ou une veulent être.
Lutte contre le patriarcat et son autorité, très bien: contre l’individualité, pour amadouir les gars (ou sans genre, ou trans, ou meufs car on connait bcp de gens pas douces et silencieuses n’est pas?) c’est juste aliénant et mentalement apeuvri, et apeuvrant, quand ça essaye de s’imposer comm verité.
SCHIAPPA OUT
Comme dans tous les milieux diant-diants militants déconstruits: faut avoir l’air. Avoir l’air tout doux c’est toujours plus facile quand t’as vécu dans le coton. Tu sera toujours LE “déconstruit” si t’as beaucoup de diplômes, tu maîtrise bien le langage et qu’éventuellement t’as écrit des bouquins reconnus dans le milieu. Les éducatrices et éducateurs populaires sont des bobos qui veulent civiliser le “peuple” sans rien détruire, ils ont trop peur de perdre leur position sociale. Tout votre délire c’est juste du développement personnel et de la psychanalyse
Ouais c’est vrai quoi tout ça c’est de la merde dans ce monde de merde .NO FUTUR !!!
Faudrait peut être arrêter de “chier” sur des initiatives qui visent au changement.
Les femmes qui organisent méritent un peu de respect
Les commentaires suite à “des visions dans une boule” de cristal,ça ressemble fort à du nihilisme ………….
Ce n’est pas car elles lancent une intiative “pour le changement”, que ça va changer.
En faite, ça renforce le non-changement, ça renforce que votre vaicu et millieu soit encore definis par une pseudo moralité-intelectualité d’une assos gauchiste universitaire, avec ses profs, ses valeurs d’auto-flagelation raciale et sexuelle et oui, à chier.
Ce qui émancipe, dans la pratique, ne sera sûrement pas discuté dans ce type de lieu, ou “atelier” de “deconstruction”.
Mais comment vous pouvez dire tout ça?? “c’est sûr que ça va rien changer”, “t’façon les hommes c’est tous des prédateurs / violeurs”, “c’est rien que du développement personnel / psychanalyse” etc…Mais quelle prétention mal placée !! (Tout ce que je déteste dans ces milieux militants à la pensée dogmatique et sclérosée).
Ok on vit dans un monde patriarcal. Ok en tant qu’homme j’ai reçu une éducation genrée d’homme, avec des réflexes bien intégrés d’homme, comme beaucoup, je le sais, comme beaucoup j’en souffre.
Et pourtant ce monde me fait gerber.
Gerber quand ma soeur se fait agressée dans un parc le soir, gerber quand ma compagne se fait siffler ou suivre dans la rue ou qu’elle s’empêche de sortir parce que c’est pas “la bonne heure”,
gerber quand dans les vestiaires après le sport t’entends des propos masculinistes et sexistes, ou quand les pubs te disent que t’es pas un homme si t’as pas plein de muscles et que tu fais pas jouir ta meuf 3 fois à chaque rapport…
Je suis conscient que tout ça provient à la fois d’un contexte culturel extérieur (injonctions à la virilité) et intériorisé par une éducation depuis que je suis gosse (école, famille). Mais est-on forcément présumés coupables? condamnés à ne pas changer??
Je vais être papa dans quelque mois et je tiens, oui à déconstruire un maximum mes réflexes d'”homme” afin de ne pas lui transmettre (quel que soit son sexe, je ne le connaît pas). Mais je tiens aussi à en faire un moment politique, à élaborer une pensée collective, à rentrer encore davantage en résistance contre les réflexes patriarcaux ou “masculinité culturelle”, MAIS SANS POUR AUTANT ME FLAGELLER. J’y suis pour rien, merde !
Et la question de la mixité / non-mixité posons la : pourquoi ne serait-il pas légitime de créer des moments de réfléxions / échanges non-mixtes masculins autour de ces questions?
Serait-ce un gros mot ou un tabou? Tiens niveau tabou t’en qu’on y est ça me fait penser à une question qui va sûrement en faire bondir : ON EN PARLE DU SEXISME / MASCULINISME D’UN GRAND NOMBRE DE FEMMES? De celles pour qui la “sororité” n’est qu’une vaste blague?
En tout cas, merci à l’université populaire de proposer ce temps d’échanges, y a du taf ! ;-)
” Je vais être papa dans quelque mois et je tiens, oui à déconstruire un maximum mes réflexes *…* Mais je tiens aussi à en faire un moment politique, à élaborer une pensée collective, à rentrer encore davantage en résistance contre les réflexes patriarcaux ou “masculinité culturelle”, MAIS SANS POUR AUTANT ME FLAGELLER ”
A part le discours très politiquement correct et incriticable, du style, si on ne se déclare inconditionnellement “alliés” de cette opinion, on devient -logiquement- des “ennemis politiques” de l’idée anti patriarcale)…
t’as réfléchi que peut etre tu fais le prosélitisme d’une morale, dite “déconstruite”, une posture – et non pas une pensée – sur un.e être qui, peut être, aura a son temps ses propres causes et envies ? La liberté sur des rails c’est comme le tgv, trop confort et ça roule vite, le problème c’est que quand on veut changer de direction, ça déraille.
Et ça, le patriarche – le pater; la patrie – ses idéologies et “pensées collectives” qui vont avec, c’est une forme d’oppression, du pouvoir concret. Fout lui / elle la paix, laisse apprendre avec les sens qui développeront en contact avec son environnement. Sinon les désillusions arrivent. Et la drogue, entre autres aliénations.