[st nazaire] soutien avec les camarades de bure et contre l’enfouissement des déchets nucléaires
Themes: EcologieNucléaireResistances
Places: BureSaint-Nazaire
SOLIDARITE AVEC BURE et contre l’enfouissement des déchets nucléaires
RV dimanche 4 mars 2018 - 10 h place J Tati (à l’entrée du parking en venant de Saint-Nazaire)
Déambulation dans le marché jusqu’à la plage…
N’oubliez pas vos pelles, combinaisons anti-nucléaire, masques…
A l’initiative de l’intercomité Bretagne sud-BURE solidarité (Guérande, Pays de Retz, Saint-Nazaire, sud Vilaine)
Cigéo à BURE, est-ce dangereux ?
C’est à Bure, que l’Etat (par le biais de l’ ANDRA) envisage d’enfouir les déchets nucléaires de moyenne et haute activité à vie très longue produits par les 58 réacteurs français. Pour l’Etat, l’objectif est de mettre sous le tapis les pires déchets que l’humanité ait produits, pour faire croire aux citoyens que le problème est réglé.
L’enfouissement des déchets radioactifs (Cigéo) est la pire des solutions : risques majeurs d’explosion, ventilation permanente pendant au moins 125 ans (2 millions de m3/h), présence d’autres produits inflammables (hydrogène, bitume, … )
A 500 mètres sous terre, ces risques deviennent ingérables !!! Une fois enfouis, les déchets seront irrécupérables. Alors, ce serait une catastrophe gravissime sans espoir de retour.
Le STOCKAGE SOUTERRAIN
c’est catastrophique
1–> En Allemagne un «enfouissement expérimental de déchets faiblement radioactifs» a débuté en 1967. L’expérimentation a duré 11 ans, avec pas moins de 125 000 fûts de faible activité et 1 300 de moyenne activité. L’argument principal était que la roche (ici du sel) ne bougerait pas et serait hermétique pour des centaines d’années car elle n’avait pas bougé depuis 150 millions d’années.
Mais, moins de 10 ans plus tard, en 1985, une solution saline venue de l’extérieur se répand dans la mine au rythme de 12 m3 jour et détruit irrémédiablement la mine de sel, corrodant et baignant les fûts au passage. Aujourd’hui, l’incertitude règne et la plus grande crainte est la contamination de la nappe phréatique…
2–> En Alsace, dans une mine de sel, ont été stockés de 1999 à 2002, plus de 44 000 tonnes de déchets chimiques hautement toxiques, à 550 m de profondeur. Arsenic, mercure, cyanure, amiante, etc . L’entreprise STOCAMINE, gestionnaire du site, jurait qu’il s’agissait d’un véritable coffre-fort géologique.
Mais, un incendie en profondeur déclaré en 2002, trois ans après la mise en service, n’a pu être maîtrisé qu’au bout de deux mois. L’installation, en partie effondrée, a été fermée en 2004. Plus moyen de retirer les déchets ! Aujourd’hui en 2015, sous la pression des habitants, les «experts» cherchent des solutions financièrement acceptables à ce problème car l’intégrité de la nappe phréatique d’Alsace est en jeu… rappelons que cette nappe s’étend sous la France, l’Allemagne et la Suisse…
3–> aux USA, le WIPP: centre de stockage de déchets nucléaires prévu pour 100 ans en 1999. Il a été arrêté par un accident le 5 février 2014, seulement après15 années. Les exploitants du site n’ont pas pu maîtriser les événements. Un incendie avec problèmes de ventilation a entraîné l’intoxication de plusieurs travailleurs et une fuite radioactive d’origine inconnue a été émise à la surface par un puits. …
Le projet de Bure est déjà prévu par l’Etat pour 35 milliards d’euros minimum. Dans 10 ans ?? 20 ans ?
100 ans ?……..
Ne laissons pas ce cauchemar aux générations futures…
ni à Bure… ni ailleurs !
Le STOCKAGE SOUTERRAIN,
partout où ça existe déjà, c’est catastrophique …
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