A Nantes, plus de 60 mineurs isolés étrangers sont à la rue et plus encore sont dans des situations extrêmement précaires. Ils sont abandonnés par les pouvoirs publics censés leur assurer un logement décent et leur garantir des droits.

Ce weekend, les mineurs accompagnés par des étudiant-e-s et autres soutiens ont posé leurs matelas dans l’ancienne école des Beaux-Arts désaffectée. Une joyeuse effervescence naît avec l’espoir de pouvoir s’installer durablement, à l’abri du froid : Les Univers Cités se lancent.

Pourtant dimanche, malgré des promesses mensongères, la mairie envoie ses troupes armées pour sortir les occupants par la force, allant jusqu’à ouvrir des crânes pour mater toute résistance, et sans aucun égards pour les jeunes exilés. Le summum de l’indécence, à la veille de la Journée Internationale des Droits de l’Enfant !

Suite à ça, Johanna Rolland, la maire de Nantes, a livré une réponse inadéquate et mensongère, qui a pour seul but de redorer son blason
déjà terni mais qui n’améliore en rien la condition des personnes concernées, toujours à la rue. La ville socialiste donne une réponse violente à une occupation pacifique, honte sur elle.

Aujourd’hui, les étudiant-e-s refusent de baisser les bras et appellent à se rassembler en solidarité pour apporter leur soutien dans cette lutte. Rendez-vous à 17h30 en Censive (un amphi sera bientôt précisé) mercredi 22 novembre pour réagir ! Des discussions autour des mobilisations possibles en tant qu’étudiant.e.s, ainsi qu’une projection sont prévues.

Le CAUN – Comité Autonome Universitaire Nantais

Pour plus d’infos, vous pouvez suivre ces pages facebook:
Les luttes des exilé-e-s à Nantes
Action Jeunesse Scolarisation
Université de Nantes en lutte