Ces travaux avaient été engagés sans autorisation pour la destruction des zones humides et des espèces protégées. Après avoir commencé des travaux nuisibles à l’environnement sans autorisation, les porteurs de projet avaient obtenu une régularisation délivrée par la préfecture. Le passage en force du Leclerc s’est effectué grâce au saucissonnage, c’est à dire à la division en petits morceaux du projet d’aménagement pour échapper aux seuils d’autorisation et aux obligations environnementales qui y sont liées.

La régularisation des travaux faite par la préfecture à été déclarée illégale par les juges du tribunal administratif de Nantes. 
Le Leclerc drive, la station commerciale et le centre automobile déjà construits se retrouvent à nouveau dans une situation illégale. Ceci n’a pas pour autant empêché la reprise des travaux en février dans le but d’ajouter 7 enseignes au projet.

L’audience du Tribunal Administratif de Nantes du 26 janvier 2017 mentionne : «  L’arrêté du 1er décembre 2014 du préfet de la Loire-Atlantique portant dérogation aux interdictions de destruction d’espèces protégées pour la réalisation de travaux d’aménagement de la zone commerciale de « la Hirtais » sur le territoire de la commune de Saint-Anne-sur-Brivet est annulé ».

Pourtant les travaux ont repris et chaque jour c’est un peu plus de terrain qui est détruit;  Le bitume commence à investir les lieux.Il est grand temps d’agir.

– arrêt complet et immédiat des travaux en cours
-Démolition des ouvrages illégaux !
-Engagement la responsabilité civile ou pénale des gérants du Leclerc !
-Engagement de la responsabilité fautive d’un Préfet qui valide des travaux illégaux !

Quand bien même ces travaux auraient ils été dans la légalité de la justice bourgeoise nous ne saurions laisser des grandes sociétés capitalistes comme Leclerc détruire notre environnement sans réaction. Soyons solidaires des habitants mobilisés contre ce projet et venons nombreux pour mettre à mal l’arrogance des bétonneurs.