Lundi 6 mars à 14h, 8 militant.e.s engagé.e.s à Nantes avec les exilé-e-s passeront devant le tribunal de grande instance pour avoir tenter d’ouvrir un lieu de vie pour les Mineur.e.s isolé-e-s étranger.e.s à la rue en janvier 2016.

Alors que les pouvoirs publics s’évertuent à criminaliser les populations migrantes, traquer les exilé-e-s à la rue, la justice légitime cette politique migratoire en poursuivant des personnes solidaires aux luttes que mènent ces hommes, ces femmes, ces ados pour le droit d’exister ici, à Nantes.
Situation ubuesque, face à l’abandon des mineur.e.s à la rue, ces militant.e.s ont souhaité ouvrir un lieu vide pour accueillir celleux que si retrouvent en dehors de toute aide sociale. Alors que la loi proclame la protection de tout.es les mineur.e.s à la rue, le Conseil Départemental, condamné à multiple reprises, bafoue le droit inaliénable de cette jeunesse, pour des logiques comptables et racistes, dérogeant au droit commun.
De plus en plus fréquemment, la justice poursuit et condamne des personnes solidaires avec celles et ceux que les politiques migratoires refoulent sur les marges de notre monde. Niant la solidarité, ils érigent des peines pour ceux qui refusent de conditionner la solidarité à des critères d’exclusion.

Le véritable délit, est leur déni de solidarité.

Venez nombreuses et nombreux !