DANSONS DANS LA RUE POUR LA LIBERTE D’EXPRESSION !

RENDEZ-VOUS LE 18/03 A NANTES, TOULOUSE, PARIS et MARSEILLE !

Le 18 mars, c’est le printemps techno, un mouvement de protestation qui s’élève de tout la France pour défendre la Fête Libre.

A MARSEILLE, PARIS, TOULOUSE, NANTES, retrouvons-nous pour faire entendre notre ras-le-bol de la répression.

Amateurs de techno, sound systems, DJs, livers, décorateurs, performers… tous unis derrière les chars des sons qui défileront ce jour-là.

Nous demandons l’abrogation des lois discriminatoires et l’arrêt de la répression que nous vivons tous les week-ends !

•Arrêt immédiat et définitif des saisies de matériel sono. Suppression de l’amendement Mariani
•Arrêt immédiat des procédures abusives contre les organisateurs et les participants
•Possibilité d’avoir accès aux terrains publics inutilisés et exploitables pour nos fêtes
•Un vrai changement dans la façon dont les mairies nous répondent quand nous les contactons.
•Un vrai soutien pour les actions de Réduction Des Risques, car NOUS sommes responsables !

Pour vivre heureux, arrêtons de vivre cachés !

Unis, dans la rue pour défendre mais aussi faire découvrir au public ce qui nous fait vibrer.

Le 18 mars, nous irons à la rencontre de la population et des médias pour partager notre motivation et notre vision de la culture, de la solidarité et du partage !

Une manifestive mais pourquoi maintenant ?

Dans la mesure où la free-party est sanctionnée pour sa forme, c’est-à-dire à la fois pour son apparente absence d’organisation (sécurité/prévention, droit d’accès aux terrains) et pour ses nuisances supposées et/ou réelles, il est profondément injuste de sanctionner sa valeur en tant que culture.

Si le conflit actuel existe, et si cette Manifestive a lieu, c’est bien en raison de la marginalisation consciente ou inconsciente de la culture dite  »free-party » par les citoyens, les médias et l’État. Marginalisation consciente, par la répression, les saisies, mais aussi par la dévalorisation des individus participants à cette culture par la société (familles, proches, employeur, État). Marginalisation inconsciente, car l’espace de cette culture est encore un espace fondamentalement indéfini, jeune au devant de l’histoire, et qui effraie celles et ceux qui n’en peuvent suivre les contours. Et s’il ne peut être exclu de ce que l’on nomme culture, c’est avant tout parce qu’il est un visage de notre société, il y a là des mères, des frères, des employeurs, des amis (surtout), et autant de citoyens participants au quotidien d’une nation, mais aussi d’un monde !Les valeurs qui y sont défendues sont ironiquement : liberté, égalité, fraternité.

« Liberté ? Le bruit que vous m’imposez empiète sur ma liberté ! » Pourrait-on entendre à raison. Malheureusement, l’exclusion du mouvement  »free-party » du statut de culture ne lui laisse aucun espace d’expression, aucun lieu où il peut réaliser pleinement sa nature sans encombrer autrui. Et pourtant ! Que d’infrastructures existantes pour nos activités les plus bruyantes, pourquoi pas pour celle là ? La volonté de dialogue avec les citoyens et l’État est présente au sein de notre mouvement, le ras-le-bol exprimé et les confrontations observées ne sont qu’une partie des conséquences de sa marginalisation. Les réactions souvent inadaptées de la part des institutions et des forces de l’ordre nous poussent à solliciter une interaction directe avec les citoyens, afin de leur exposer la réalité et non le mythe de la free-party, les horizons qu’elle propose (auto-gestion, fête verte, internationalisation de la culture…), et sa bonne volonté !

En donnant le statut d’événement culturel à la free-party (et non pas uniquement festif), ceux qui organisent ces événements pourront être reconnus, pas seulement comme des  »teufeurs », mais bien par les compétences incroyables qu’ils déploient (logistique, sécurité et prévention, ingénieur son, plateau, décorateur, opérateur, graphiste, artisans, beatmaker et autre artiste en tout genre).

Reconnaître cette culture c’est avant tout reconnaître les individus qui la composent en leur offrant un espace de dialogue citoyen. Un espace de dialogue où le mouvement ne veut pas se fondre dans la culture capitalisé mais bien se faire reconnaître en tant que culture par elle même où l’organisation et la gestion des free-party se fait sans l’aide des services de l’état.

Nous souhaitons une reconnaissance de nos compétences à encadrer ces soirées par nous même et pour nous même, et de part cette reconnaissance instaurer un dialogue qui permettrai un travail constructif avec l’Etat.

Pour toute informations supplémentaires, ou même l’envie d’y participer ? Soit en tant que manifestant ou aussi du côté organisateur n’hésite surtout pas a venir faire un tour sur notre page facebook :

https://www.facebook.com/events/417720588566827/ – manifestive Nantes

M.A.E du collectif Manifestive Nantes