L’extrême droite nantaise organise une manif « anti-casseurs » samedi 30 avril prochain, avec le slogan « Touche pas à mon centre-ville ». Mais le mystérieux (et audacieux) collectif « Touche pas à ma révolte » vient de lancer un appel à soutenir les nantais en lutte arrêtés, blessés et dénoncés ces dernières semaines. Même lieu même heure que la manif de droite.

« Depuis le 9 mars 2016, des dizaines de milliers de nantais et de nantaises se mobilisent contre la « loi travail » et son monde.

Malgré une mobilisation massive et populaire, la police attaque sans ménagement les cortèges à chaque manifestation. Depuis le début du mouvement, plus de 80 personnes ont été inculpées, et des dizaines d’autres blessées, dont certaines très gravement.

En parallèle, des groupuscules d’extrême droite attaquent les manifestants, sans être inquiétés par la police. Cela s’est répété notamment le 31 mars, et aux alentours de la Place du Bouffay et des Nuits Debout.

Ajoutons enfin les appels à délation qui circulent sur internet, et les menaces de certains commerçants du centre-ville, abondamment relayées par les médias.

Délation, répression, agression : ça suffit ! Montrons que les nantais-e-s ne se laisseront pas intimider ! »