Appel à manifestation contre les violences policières

Samedi 1er novembre

Dans la nuit du 25 octobre sur la zad du testet les flics ont tué. Une fois de plus, et comme toujours une fois de trop. L’un des manifestant-es contre la construction du barrage du Sivens , ne s’est pas relevé des affrontements contre la police. Ces derniers mois, cette lutte a pris de plus en plus d’ampleur, alors que la répression s’y faisait de plus en plus violente. Cette semaine, ce sont des milliers de personnes qui se sont rassemblées dans plusieurs dizaines de villes. Démonstration de force que l’État s’est empressé de réprimer.  La mort de l’un d’entre nous  vient s’ajouter au décompte morbide et annualisé des nombreuses victimes d’assassinat de la police et de la justice.

Si l’on parle aujourd’hui d’un mort en manif, il ne faut pas oublier que la police, la justice et l’État tuent de manière quasi quotidienne et plus discrète, une 10aine de personnes par an “en intervention policière”… ainsi qu’une 60aine de personnes en prison. Ces chiffres, émanant des ministères, sont certainement très en deça de la réalité.

Quand on sait qui concernent ces interventions et qui composent les prisonnièr-es, il n’y a qu’un pas à penser que la police s’en prend plus spécifiquement aux habitant-es des quartiers polulaires, aux précaires, aux pauvres, personnes racisées, personnes en lutte, bref toute personne ne rentrant pas dans les clous bon gré mal gré… Dans les quartiers, dans la rue, en prison, la police et la justice tuent.

La mort d’un camarade n’étouffera pas notre rage, bien au contraire.

Unissons-nous et ensemble faisons-les reculer de nos quartiers, de nos villages, de nos rue, de nos vies ! Nous appelons toutes les personnes qui se sentent concernées à s’organiser ensembles, à prendre les rues, les champs, les places, les chantiers et les lieux de pouvoir !

Cette nuit-là, comme toutes ces autres, par la repression l’Etat a tenté de nous affaiblirent. Alors plus fort-es ripostons ! 

Samedi 1er Novembre, manif à 14H devant la préfecture, à Nantes

Nous ne pourons oublier, alors que le pouvoir se souvienne…

L’Etat assassine, réagissons !