Des licenciements par milliers, des milliards pour les actionnaires ! Refusons l’austérité !

Goodyear, PSA, Arcelor, Virgin, Sanofi, Candia, Petroplus, Renault, Presstalis, Air France, Alcatel… la liste des fermetures d’entreprises et des charrettes de licencie- ments n’arrête pas de s’allonger !

Depuis le début de la crise et le coûteux sauvetage des banques, plus de 500 000 emplois ont été détruits en France ! Les plans de licenciements se sont même accélérés depuis septembre – alors que le gouvernement a décidé de distribuer 20 milliards d’aides sans contreparties aux grandes entreprises !

Pour le patronat, la crise et le chômage massif représentent l’occasion idéale pour baisser le «coût du travail» et précariser les salarié-e-s. Le récent accord sur la pseudo-sécurisation de l’emploi, va encore lui faciliter la tâche pour continuer ce massacre social.

Criminalisation, répression et mesures bidons… Patrons et gouvernement ce sont eux les casseurs !

Les mesures du gouvernement mettent les travailleur-e-s en concurrence : c’est le cas à Basse-Indre où le choix du pacte compétitivité-emploi met le site en concurrence avec celui de Florange.

Le gouvernement socialiste propose l’austérité, la précarité et une répression très dure envers les travailleur-e-s qui oseraient résister. La violence est du côté des actionnaires, qui après avoir confisqué les richesses produites par les salarié-e-s, n’hésitent pas à briser leur vie et celle de leur famille.

Criminaliser les résistances du mouvement social pour protéger les intérêts capitalistes et pointer les travailleur-e-s comme fautifs car pas assez productifs montre à quel point les socialistes ont choisi leur camp dans la lutte des classes !

Résister ! Contre-attaquer !

Face aux attaques massives, les salarié-e-s luttent. Les Goodyear d’Amiens ont réussi à repousser la fermeture de leur site depuis 2007. Les ouvrier- e-s lorientais de la SBFM ont réussi à contraindre Renault à les reprendre dans la “maison mère”. Les ouvrier-e-s du livre de Presstalis multiplient les grèves contre des suppressions de postes massives. Cette résistance ouvrière bien réelle, montre à ceux qui en doutent que le rapport de force peut basculer !

Les limites des résistances actuelles sont le manque de coordination des travail- leur-e-s en lutte et un véritable outil syndical, résistant à un patronat plus fort que jamais. Le mouvement syndical, fortement divisé et faiblement implanté dans les entreprises privées, n’est pas à la hauteur de la situation sociale.

Nous devons au contraire opposer une solidarité sans faille des travailleuses et des travailleurs qu’ils soient français ou immigrés sans distinction.

Les différents mouvements de luttes portent des revendications comme l’interdiction des licenciements boursiers, la nationalisation de certaines industries (Arcelor-Mittal, Chantiers Navals STX…)

Mais il faut aller plus loin face au rouleau compresseur capitaliste. Les diktats libéraux de la Banque Centrale Européenne, de la Commission Européenne et du FMI partagés par les gouvernements doivent être combattus !

Il faut poser la question du pouvoir dans l’entreprise : les travailleur-e-s produisent la richesse, ils doivent donc prendre en main la production, la gérer de manière démocratique et mettre à bas les hiérarchies dans le travail !

Les militant-e-s anticapitalistes d’Alternative Libertaire et du Nouveau Parti Anticapitaliste proposent d’en débattre…