Dès 1912, les voyageurs sont les premiers à subir le fichage anthropométrique, précurseur de la biométrie d’aujourd’hui. De leur internement en camps par Vichy, à la déportation par les nazis, des carnets de circulation, aux aires de stationnement « réservées », de l’expulsion des Rroms, en tentatives de sédentarisation… Inventaire des stratégies de l’État français pour circonscrire une population plus suspecte que jamais.