Vous savez, chanter faux ou mourir. Parce qu’à parler, dialoguer, échanger, on devient radical. C’est peut-être bien pour ça qu’il devient si difficile de se réunir, de se confronter, d’être libre mais ensemble. Alors comme ça, trois fois par an, aux solstices et une équinoxe, on se met à chanter, sur scène, à table, à l’envers, à l’endroit, on dit debout. Ce n’est plus un débat, on ne se doit pas d’organiser nos idées, moins de cerveau, plus de tripes, on s’écoute. Librement, devant les autres, devant soi-même, avec humour, avec sérieux, on dit l’indicible et le futile, pour rire, frissonner, s’affirmer.

Parce que la poésie nous unit en résistance, nous déclarons le Chant libre ouvert à tous.