C’est quoi ce film ?
La Commune de Paris 1871, événement majeur dans les annales du mouvement ouvrier, reste pourtant l’une des pages les plus singulièrement méconnue de l’histoire de France.
A ce jour, la Commune demeure un sujet si délicat et controversé, qu’en France même, il n’est que très sommairement abordé dans les manuels scolaires et n’a que très rarement été traité au cinéma ou à la télévision.
Tout film de Peter Watkins est un événement. Quand il s’attaque à un moment mythique de l’histoire de la France et du monde, La Commune (Paris 1871), Peter Watkins s’insurge, dérange, bouscule. Pour créer une oeuvre cinématographique hors norme, un documentaire en costumes, une fiction vraie. Et si le récit s’appuie sur une recherche historique approfondi, c’est pour mener une réflexion sur le présent.
Nous sommes en mars 1871, tandis qu’un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé… Dans un espace théâtralisé, plus de 200 acteurs interprètent, devant une caméra fluide, travaillant en plans séquences, les personnages de la Commune – tout particulièrement la population du quartier Popincourt dans le XIème arrondissement – pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques. Le film de Peter Watkins qui ne veut être en aucun cas une simple commémoration comme il en fleurit aujourd’hui de toutes parts, vise à briser ce long silence entretenu par le système éducatif et les médias français mais aussi à utiliser cette expérience pour comprendre les problèmes inhérents à la réalisation audio-visuelle.

La Pièce manquante :

Suite au dernier mouvement social, les étudiant-e-s mobilisé-e-s ont ouvert la salle 2025 à la fois dans le but de créer une effervescence politique, culturelle et artistique ainsi que pour se réapproprier l’université. Cette salle, appelée « La pièce manquante » est ouverte à tout-e-s, n’est affiliée à aucun parti ou syndicat, revendique le principe d’autogestion dans son fonctionnement et se veut antifasciste, antisexiste, antihomophobe et antiraciste.
Plusieurs projets ont déjà vu le jour ; la mise en place d’un planning permanent dans la salle pour se tenir au courant des différentes activités, réunions, mobilisations à l’intérieur et à l’extérieur de la fac. Des projections/débats sur des sujets de société sont tenus régulièrement. Une bibliothèque autogérée et alternative a été mise en place, avec à disposition des livres, revues, brochures etc… Cette salle permet également aux individu-e-s et aux associations de bénéficier d’un lieu pour se réunir et pour échanger. De plus, une cafèt’ à prix libre est à disposition pour permettre de financer les différents projets initiés par les étudiant-e-s. Avec l’aide de plusieurs associations locales, nous avons installé un matériel informatique en libre accès. Cela nous permet de promouvoir les logiciels libres et d’aider à la réalisation des projets qui verront le jour (journal, bibliothèque, site internet etc.).
Enfin, un espace sera dédié à une zone de gratuité : un endroit où tout le monde peut déposer (ou non), ou prendre (ou non) ce qu’il veut (exemple : vêtements, vaisselle, matériel informatique, jeux, etc.).
Si vous voulez participer, proposer des idées, discuter ou tout simplement vous divertir, n’hésitez pas à passer à la salle 2025 (Censive). Plus nous serons nombreux, plus cette salle vivra et plus les projets auront des chances d’aboutir.

La pièce manquante.
Par lapiecemanquante.over-blog.com