En 2007, Nicolas Sarkozy : “Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine ».

En novembre 2010 : Benoist Apparu, secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, rappelle le principe d’accueil inconditionnel dans les centres d’hébergement d’urgence : « Il y a une mise à l’abri humanitaire, quelle que soit la situation individuelle des personnes ».

Et pourtant, à Nantes, comme ailleurs, des personnes isolées, des familles avec des enfants souvent très jeunes vivent dans des conditions indignes : ils trouvent refuge dans des hébergements très précaires (squats, garages, voitures, caves…) ou sont à la rue lorsque leur appel au 115 reste sans solution.
80% des demandeurs d’asile isolés sont sans hébergement.

Le collectif UCIJ exige de tous les pouvoirs publics :
– l’augmentation du nombre de places d’urgence et des Centres d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA)
– la réquisition des logements vides
– la construction massive de logements sociaux avec des loyers abordables pour tous

AC !, CSF, CGT, Collectif Enfants Etrangers, Citoyens Solidaires-RESF, CIMADE, DAL, FSU, GASProm-ASTI, LDH, Logis St Jean, Le Parti de Gauche, Le PCF, Les Alternatifs, Les Verts-Europe Ecologie, MRAP, NPA, No Pasaran, SAF, SMG, Sud-Etudiants, Tous Solidaires-Châteaubriant, UNEF, US Solidaires