Si nous voulons éviter la catastrophe climatique annoncée, il nous faut impérativement réduire par deux les émissions de CO2, à l’échelle de la planète d’ici 2020. C’est le minimum vital!
Malheureusement, les experts prévoient que la consommation globale d’énergie devrait doubler d’ici l’horizon 2050.
Paradoxe! C’est la quadrature du cercle.

Les menaces de conflits climatiques se font de plus en plus précises :
pénurie d’eau potable, destruction des forêts réserves d’oxygène, exode massif de réfugiés du climat, batailles acharnées pour l’exploitation des matières premières et le contrôle des terres agricoles…

La sobriété énergétique apparaît comme l’unique solution concrète, pour éviter les scénarios catastrophes faciles à imaginer et qui hantent de plus en plus nos esprits. Elle seule semble
réaliste, raisonnable, durable. Toute autre ambition avide n’est qu’illusion et aveuglement.

Cette révolution des comportements sociaux, économiques et individuels, concerne tous les domaines : la consommation, l’agriculture, le transport, l’habitat, l’urbanisme, les loisirs…

SOLUTIONS proposées:
Le marché du carbone mis en place à Kyoto censé susciter cette révolution écologique, est en fait l’occasion idéale de la «conversion verte» des spéculateurs les plus irresponsables.
La fiscalité contraignante ne parviendra pas à freiner la croissance exponentielle des échanges mondiaux dus aux massives délocalisations industrielles et à la quasi-gratuité des
transports de marchandises pour les plus dominants.
EN CHIFFRE:
USA a promis 5 % de réduction par rapport à la production de 1990
la Russie – 5% aussi
Europe propose 20% de réduction
la Norvège promet moins 30% d’ici 2020 ( ah les nordistes écolos…)
Le Brésil promet 4% d’augmentation (faut dire qu’ils ont de l’avance sur leur crédit carbone!)
et la Chine, grand initiateur invente un nouveau quotient proportionnel à l’augmentation de leur PIB qui aboutirait à une sacré augmentation de leur émissions, croissance oblige.

Il faut dénoncer ces mesures et proposer l’alternative. Logique écologique de survie.

Le prix que nous attribuons au carbone est celui que nous donnons à notre avenir.
A celui de nos enfants.

Ainsi rejoignez-nous pour cette flash mob, en costume de bain ou pas afin de symboliser nos futurs états de poissons. Elle permettra de s’interroger véritablement sur nos futurs modes de vie, ce samedi 10 avril à 14h00 place Royale. Venez nombreux!