En quelques dizaine d’années, l’Europe a ouvert ses frontières intérieures.
L’idéal de libre circulation des personnes a été un moteur pour rapprocher les niveaux de vie au sein des pays européens.
Cet idéal, transposé au niveau mondial, pourrait-il favoriser une plus équitable répartition des richesses ?

Nous, partisans de la sobriété heureuse, souhaitons préserver les ressources planétaires.
Mais, en libérant la circulation des biens tout en restreignant celle des individus, la « mondialisation » n’aggrave-t-elle pas artificiellement l’externalisation des coûts réels de notre mode de vie ?
Une plus grande ouverture des frontières ne faciliterait-elle pas les solidarités entre les états et les personnes, et donc la diminution de la course pour l’accumulation des biens matériels ?

Chercher à améliorer la libre circulation des personnes est-il plus utopique que de renforcer les frontières européennes ?

Rendez-vous :
17 boulevard Bellamy, au fond de la deuxième cour à gauche, au-dessus du garage, le 26 mars à 20h00.

Débat introduit et animé par François Nicolas.