Richard vit à Rennes depuis 2003.

Il est sans-papiers et il est membre du collectif
de soutien aux personnes sans-papiers de Rennes.

Lundi soir, alors qu’il rentrait chez lui, Richard a trouvé devant sa porte 6 policiers de la Police aux Frontières, ce service particulier de la police chargé de traquer les sans-papiers et d’organiser leur expulsion.

Les policiers l’ont menotté, placé en garde à vue
puis emmené au centre de rétention
de St Jacques de la Lande, ce camp dans lequel on enferme même des enfants de sans-papiers.

Richard est originaire de la République « Démocratique » du Congo (RDC). C’est vers ce pays que la préfecture d’Ille-et-Vilaine cherche à expulser Richard.

Or, que dit le site du ministère
des affaires étrangères et européennes sur la RDC ?
« Une grande prudence s’impose pour tout déplacement dans l’est de la RDC. Les expatriés résidant dans les provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et des districts de l’Ituri et du Haut-Uele dans la province orientale sont invités à limiter leurs déplacements aux strict minimum et à organiser leur sécurité dans leurs lieux de vie tout en ayant recours aux professionnels du gardiennage et de la sécurité. »

Pourquoi Richard n’a-t-il pas le droit
de bénéficier des recommandations du ministère ?

Nous manifestons
pour la régularisation de toutes les personnes sans-papiers
alors nous exigeons
la libération et la régularisation immédiates de Richard.

Collectif de soutien aux personnes sans-papiers de Rennes
Réunion ouverte à toutes et à tous chaque mardi à 18 h 30 à la MIR, 7 quai Chateaubriand