Depuis des décennies, les moyens budgétaires alloués au CHU de Nantes ne correspondent en rien aux besoins. Les différents gouvernements qui se sont succédés, les différents directeurs généraux qu’a connu le CHU de Nantes ainsi que les différents membres qui se sont succédés au Conseil d’Administration (sauf les
représentants du personnel des différentes organisations) sont coupables de la situation financière désastreuse du CHU de Nantes.

En revanche, ce sont toujours les personnels qui ne sont en rien coupables du déficit qui devraient le payer. C’est inadmissible !

350 à 400 personnes sont menacés de rupture de contrat. Tous les personnels, titulaires, stagiaires et contractuels sont concernés.

Au delà du drame humain que cela engendrerait si les personnels contractuels sont « remerciés » ce sont les conditions de travail des titulaires (déjà détériorées) qui seraient laminées avec des répercussions inévitables sur la vie personnelle des agents et une évidente répercussion sur les soins dispensés aux usagers.

Devant les lacunes des politiques, notamment de l’opposition, et plus particulièrement de Jean-Marc AYRAULT – président du C.A. du CHU – la CGT du CHU de Nantes a réclamé au Comité Technique
d’Etablissement (CTE) du 21 mai l’ANNULATION de la DETTE du CHU de Nantes. Le CTE, à l’UNANIMITE, a voté la proposition de la CGT.

Au delà du déficit du CHU de Nantes, se sont tous les CHU de France qui sont endettés. Plus largement, les finances des hôpitaux publics représentent un déficit cumulé de 800 millions d’euros. Le CHU de Nantes n’est donc pas dans une situation déficitaire isolée.

Le plan de redressement , que la CGT ose qualifier de plan social, présenté par Monsieur MOINARD – directeur général par intérim – est une véritable déclaration de guerre à l’encontre du personnel hospitalier. Il ne prévoit le retour à l’équilibre qu’en fin 2012. IL N’EST PAS ENVISAGEABLE DE TRIMER PENDANT 5 ANS !

L’ANNULATION DE LA DETTE est largement justifiée. La CGT du CHU de Nantes a écrit au Président de la République en ce sens et une demande de rendez-vous a été sollicitée à Jean-Marc AYRAULT .

La CGT n’appelle pas à la grève car elle estime, dans un premier temps, que les salariés sont en droit d’avoir des explications de la part du directeur général… car il engage leur avenir et leurs conditions de travail et de vie !

AUCUNE FIN DE CONTRAT NE DOIT AVOIR LIEU !

LA PRESENCE DE TOUS EST NECESSAIRE
que vous soyez au travail ou en repos.
LA GRAVITE DE LA SITUATION L’IMPOSE !