XVIII RENCONTRE – DEBATS
organisée par
FRONT LIBERTAIRE SAINT NAZAIRE
25 et 26 AVRIL 2008
TRAVAILLER PUE, POUR GAGNER PUS ???

LIBRAIRIE LA VOIX AU CHAPITRE
67, Rue Jean Jaurès ( près des Halles ) 44600 SAINT NAZAIRE
Tél. 02 40 01 95 70 Fax. 02 51 76 39 32

VENDREDI 25 AVRIL 2008

20H30 Librairie VOIX AU CHAPITRE

Jean Pierre LEVARAY
OUVRIER SYNDICALISTE, chroniqueur, écrivain (Une année ordinaire: journal d’un prolo, Encore un fait divers, Des nuits en bleu et Putain d’usine) débattra avec le public sur le thème « la représentation ouvrière de nos jours ».
Visionnage du film, tiré de son ouvrage « PUTAIN D’USINE » .

L’Etat repose sur l’esclavage du travail. Que le travail devienne libre, et l’Etat s’écroule.
Max Stirner

Le travail est le fléau des classes qui boivent.
Oscar Wilde

FRONT LIBERTAIRE Saint Nazaire et Région
F.LIBERTAIRE@no_log.org

SAMEDI 26 AVRIL 2008
Librairie VOIX AU CHAPITRE

14H30 à 16H00 Des chômeurs, des travailleurs, des retraités débattront sur:
réflexions et questions sur le chômage et le travail.
le statut et la place des chômeurs et des travailleurs, aujourd’hui dans la société française.
Les évolutions du marché du travail de 1968 à 2008

16H30 Table ronde autour du travail à partir d’expériences personnelles et collectives, analyses de la production, de la vie quotidienne,
avec Yann, Michel, Philippe, Jean-Claude et les autres…

1er MAI revendicatif dédié aux victimes de l’aliénation au travail.
RENDEZ-VOUS Parvis de la Médiathèque à 11 heures
SAINT NAZAIRE
Sera distribué gratuitement «DROIT A LA PARESSE»
de LAFARGUE gendre de KARL MARX

QUELQUES CITATIONS :

L’homme est trop occupé à « gagner sa vie » pour la vivre.
Malcolm de Chazal

L’esclavage humain a atteint son point culminant à notre époque sous forme de travail librement salarié.
Georges Bernard Shaw

Introduisez le travail salarié, et adieu joie, santé, liberté; adieu tout ce qui fait la vie belle et digne d’être vécue.
Paul Lafargue

Toujours couri
Pour gagner vie
Quand bien couru
Vie l’est foutue.
Roland Topor

Le travail n’a pour mobile pivotal que la peur de mourir de faim; dans l’ordre civilisé, le travailleur est un véritable forçat.
Victor Considérant
Dans son travail, l’ouvrier ne s’affirme pas; il ne se sent pas à l’aise, mais malheureux; il n’y déploie pas une libre activité physique et intellectuelle, mais mortifie son corps et ruine son esprit.
Karl Marx
Rien ne sert de d’être vivant, s’il faut que l’on travaille.
André Breton
Le travail est probablement ce qu’il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n’est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors qu’il pourrait nager, dormir dans l’herbe ou simplement lire ou faire l’amour avec sa femme.
Boris Vian
Le travail rend libre.
Adolf Hitler
(chacun sait que cette colossale antiphrase « arbeit macht frei » ornait de son effroyable ironie, le portail du camp d’extermination d’Auschwitz)
Liberté efflanquée vaut mieux que gros esclavage.
Thomas Fuller
On se rend maintenant très bien compte, à l’aspect du travail -c’est-à-dire de ce dur labeur du matin au soir -que c’est là la meilleure police, qu’elle tient chacun en bride et qu’elle s’entend vigoureusement à entraver le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. Car le travail use la force nerveuse dans des proportions extraordinaires et la soustrait à la réflexion, à la méditation, aux rêves, aux soucis, à l’amour et à la haine, il place toujours devant les yeux un but minime et accorde des satisfactions faciles et régulières. Ainsi une société ou l’on travaille sans cesse durement jouira d’une plus grande sécurité: et c’est la sécurité que l’on adore maintenant comme divinité suprême.
Friedrich Nietzsche

Faire croire au monde que le labeur est le meilleur remède à l’ emmerdement , voilà le fin du fin de la morale réactionnaire. Cela n’a pour d’autre but que de discréditer toute activité non productive de ceux qu’on exploite. La bourgeoisie s’est empressée d’annexer une religion qui sert si bien ses intérêts.
André Thirion
Les puissances dominantes peuvent bien nous considérer comme des fous parce que nous voulons rompre avec leur système coercitif irrationnel! Nous n’avons à y perdre que la perspective d’une catastrophe vers laquelle ils nous mènent. Au-delà du travail, nous avons un monde à gagner!
Manifeste anti-travail du groupe allemand Krisis