Cet automne, certains étudiants luttant contre la loi “LRU” ont manifesté leur solidarité avec les cheminots grévistes, tentant même parfois de réaliser des AG communes. Par contre, ils n’ont jamais essayé d’entraîner, par exemple, les infirmiers des hôpitaux ou les enseignants, en allant les voir pour discuter. Pourquoi ?

L’image d’Epinal, chère à la bourgeoisie et ses médias, présente l’ouvrier en bleu de travail et aux mains calleuses. Mais qu’en est-il des millions de chômeurs, des retraités, des employés de bureaux, des fonctionnaires, des travailleurs précaires…?

Qui fait partie de la classe ouvrière ?

Répondre à ces questions est primordial pour continuer dans l’avenir à développer, dans la lutte, l’unité et la solidarité.