La gendarmerie a comme à son habitude déployée tout l’éventail des moyens nécessaires (et même un peu plus) à sa disposition : bateaux en mer, hélicoptères dans les airs, gendarmes mobiles sur terre.

C’est un moment historique puisque ces infrastructures énergétiques sont probablement les premières d’une longue série en France. Pays dans lequel nous serions – selon les promoteurs de ces industries – en retard dans l’extermination des dernières espèces ayant survécu aux autres activités industrielles (comprenez que contrairement à l’Allemagne, le Royaume-Uni ou le Danemark nous avons tardé à installer nos premières « éoliennes » en mer). D’autres chantiers sont en cours (comme à Saint-Nazaire), et l’État a des projets plein les cartons, en Atlantique et en Méditerranée, pour couvrir l’ensemble du littoral.

Si les premiers écologistes fustigeaient l’artificialisation des paysages côtiers (comme Bernard Charbonneau), rares sont ceux qui aujourd’hui dénoncent la destruction des fonds marins et de ses habitants pour alimenter la croissance économique mondiale.

Les fronts de mer bétonnés qui se dressent comme des remparts devant la nature (la mer) – montrant par là que les modernes s’en distinguent et s’y opposent – sont aujourd’hui supplantés dans cette conquête mortifère par les centrales éoliennes industrielles qui prennent place directement chez l’ennemi.

EDIT [15/06] : Dommage ! 100 litres d’huile à la mer malgré toutes les études qui montraient l’impact modéré de la centrale éolienne en mer. Même la préfecture maritime reconnaît « une pollution d’ampleur significative ». Les éoliennes sont des objets-symboles si puissants que l’on oublie qu’elles sont des industries prenant place dans des espaces naturels : https://www.20minutes.fr/societe/3062051-20210615-saint-brieuc-nappe-huile-16-km-chantier-parc-eolien-offshore