Personne n’est rentré, mais la liste de dégradations commence à être longue. À croire que nous avons vraiment des ennemi.e.s dans la ville. 
A noter, et c’est sans doute un hasard, samedi soir, une soirée regroupant des nationalistes radicaux a eu lieu dans le centre ville d’Angers.

C’est une nouvelle occasion pour nous de prendre des nouvelles de l’enquête suite aux violentes dégradations de février (autodafé lien vers article à ajouter).
Le fait est que ça n’avance pas bien vite alors que de nombreux éléments permettent d’identifier les auteurs. Encore faudrait-il que tout le monde joue le jeu, pouvoir public compris, ce qui est loin d’être le cas visiblement…

Nous ne réitérerons pas cette expérience ce coup-ci, mais laissons la propriétaire du lieu, la mairie d’Angers, faire ce que bon lui semble.

Cette énième attaque est l’occasion, par ailleurs, de réinterroger la complaisance de la mairie vis-à-vis des faits et gestes de militant·e·s de l’extrême-droite locale et de leur local.Nous nous demandons quelle étape supplémentaire devra être franchie pour obtenir une réaction de la mairie d’Angers. (Rappelons au passage que la première fenêtre cassée en février n’a à ce jour pas été changée, mais a été remplacée par une simple planche de bois cloutée).

Nous ne désespérons pas de pouvoir vous retrouver très vite dans les locaux, avec de vraies fenêtres à la place de planches de bois (sont-ce les prémices de notre futur cercueil? ).

Si la lassitude de voir nos locaux dégradés nous pèse, notre colère, elle, est intacte.