Sur la situation des compagnon-ne-s francisco et mónica (octobre 2020)
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Category: Global
Themes: Prisons / Centres de rétentionRépression
Sur la situation des compagnon-ne-s Francisco et Mónica (Octobre 2020)
Comme c’est déjà connu, les compagnon-ne-s se trouvent en prison depuis juillet, accusé-e-s de différentes attaques explosives ayant eu lieu en juillet 2019 et en février 2020. La procédure judiciaire à leur encontre reste ouverte, de même que le délai d’instruction, sans plus de nouvelles.
À propos de la situation particulière de chacun-e d’entre elleux, nous pouvons informer que:
Francisco est toujours incarcéré dans la Section de Sécurité maximale de la prison de Haute Sécurité, et qu’au cours des derniers temps, il a eu à vivre deux perquisitions de cellule effectuées par le personnel policier de renseignement en collaboration avec les matons. Cette incautación s’est traduite par la saisie des notes de la défense du compagnon, des bosquejos de textes, en plus du harcèlement permanent et continuel de la part du Parquet qui a ordonné ses perquisitions.
Mónica, de son côté, se trouve dans le Module de Connotación Publique dans la prison de San Miguel, et a dû affronter une forte et totale censure de la communication pendant des semaines, sans qu’aucune lettre sous aucun format ne puisse entrer ni sortir. Finalement, et après plusieurs démarches, l’administration pénitentiaire a créé un protocole pour que la compagnonne puisse faire sortir des lettres, mais en même temps elle a interdit qu’on lui envoie des lettres directement par courrier à la prison. Vu la situation, l’adresse suivante a été provisoirement créée pour que des compagnon-ne-s d’autres latitudes envoient leur correspondance et que nous puissions la faire rentrer : Sta Isabel 0151 local 6. Providencia. Santiago.
Malgré les ouvertures et le déconfinement, il n’y a toujours pas de parloirs dans les prisons et la communication ne passe que par les appels téléphoniques et en visio, contrôlés par la la
gendarmerie.
Solidarité avec Mónica et Francisco!
Plusieurs personnes se manifestent à l’intérieur comme à l’extérieur de nombreuses taules dans le territoire dominé par l’état Chilien. Ses mobilisations exigent de récupérer le droit aux parloirs qui ont été supprimés sous prétexte de la crise sanitaire il y a 7 mois.
Dans ce moment le dèconfinement est déjà installé dans tout le territoire, sauf à l’intérieur les prisons.
L’ISOLEMENT EST TORTURE !
NOUS EXIGEONS LE RETOUR DES PARLOIRS
solidarité internationale avec les prisonnier.es de l’état chilien!