L’usine Yara de Montoir produit des engrais pour l’agriculture industrielle. Installation classée « Seveso seuil haut », elle piétine les normes environnementale fixées par son autorisation d’exploitation datant de 2003.

En octobre 2019 la préfecture met en demeure l’entreprise de se doter d’un système de traitement des eaux industrielles, qui sont rejeté quasi directement dans la Loire qui borde le site depuis… l’origine de l’installation. La première demande en ce sens datait de 2012, ou la préfecture avait fixé comme condition de poursuite de son exploitation la mise conformité de ses rejets aqueux. Il aura fallu 7 ans entre la première demande, et la première mise en demeure pour tenter que l’industriel respecte la loi. En mars 2020 une inspection de la DREAL (la « police » de l’environnement) constate qu’une fois encore rien n’a été fait.

Dans un arrêté du 19 juin 2020, le sous-préfet prend enfin la décision de mettre Yara sous astreinte financière de 300 euros par jour jusqu’à la production d’un bon de commande de la station d’épuration des eaux requise.

C’est sans doute un peu tard, mais cela nous change des mises en demeure sans conséquence qui prévalaient jusqu’ici.

Et ce n’est pas tout.