Quiconque veut s’informer sait :

1) Que cette insulte antisémite a été proférée par UNE ou DEUX personnes sur les DIZAINES DE MILLIERS rassemblées ;

2) Qu’elle l’a été dans une vidéo relayée par l’hebdomadaire d’extrême droite « Valeurs Actuelles », dont le cameraman a soigneusement évité de nous montrer le visage du ou des deux salopard(s) ;

3) Que moins d’une heure plus tard, le préfet Didier Lallement publiait un communiqué attribuant ce cri honteux « aux manifestants » ;

4) Qu’Assa Traore, s’adressant à la foule, a clairement appelé à l’union des chrétiens, des musulmans et des juifs en condamnant toute forme d’antisémitisme.

Voilà ce que les dirigeants du CRIF savaient lorsqu’ils ont rédigé leur newsletter d’aujourd’hui. Cela ne les a pas empêchés, toute honte bue, de reprendre la version diffamatoire du préfet, en y ajoutant une inacceptable mise en cause de Jean-Luc Mélenchon.

Il faut le dire clairement : le CRIF a désormais pour fonction de défendre, non plus les intérêts bien compris des Juifs de France, mais uniquement la politique de l »extrême droite israélienne dans sa politique antipalestinienne, mais aussi dans ses alliances avec les leaders populistes, négationnistes, voire antisémites d’Europe centrale. Et pour cause : en France, c’est aussi l’extrême droite qui a fait main basse sur le CRIF.

Francis Khalifat et son groupe ont à nouveau baissé le masque : ce sont des tricheurs et des menteurs, dont les dérives alimentent, jour après jour, l’antisémitisme.

https://www.ujfp.org/spip.php?article7920