21 juin – marche en hommage à steve et appel à la résistance festive
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Category: Local
Themes: Anti-répressionArtArt/cultureResistances
Marche en hommage à Steve Maia Caniço, dimanche 21 Juin à 15H devant la préfecture.
Il y a 1 an, cet homme de 24 ans est porté disparu à Nantes dans la nuit du 21 au 22 juin 2019, jour de la Fête de la musique. Sa disparition coïncide avec une intervention policière musclée ayant eu lieu sur le Quai Président Wilson. Un mois après, le corps de Steve est retrouvé dans la Loire à quelques mètres de la scène de violence.
L’état en voulant faire taire un peuple qui danse a pousser à la noyade!
Aujourd’hui nous poussons ENSEMBLE la mélodie sur les ondes afin qu’elle résonne dans le monde…
Réunissons nous pour lui rendre hommage mais également soutenir PACIFIQUEMENT tous les combats engendrant les violences policières connues à ce jour.
Alors, préparez vos SLOGANS et votre VOIX la marche doit vivre et vibrer!
La marche se terminera au Quai Président Wilson avec les BPM qui pourrons vous donner l’envie de vous exprimer avec votre corps.
SPOILER ALERT : tu pourras continuer de bouger après l’arrivée au quai…
STAY CONNECTED
Le combat continue et c’est ensemble que nous pourrons faire bouger les choses!
JUSTICE POUR STEVE!
#justicepoursteve
ça n’est pas indiqué dans la 2è partie du texte mais la marche est à 15h selon l’évènement : https://nantes.indymedia.org/events/50236
– Toutes et tous à Nantes dimanche 21 juin-
Le préfet Claude d’Harcourt et la maire de Nantes Johanna Rolland déclarent-ils la guerre à la population nantaise ? C’est ce que laissent entendre les décisions annoncées ce mercredi :
– Officiellement, la fête de la musique est interdite, purement et simplement : « les rassemblements supérieurs à dix personnes sont interdits », ainsi que les « rassemblements festifs à caractère musical de type rave party ou teknival », et « la circulation de véhicules transportant du matériel de son »
– « Les contours de cette édition ont été définis par la municipalité de Nantes et ne pourront prendre la forme de rassemblements musicaux sur la voie publique. » La maire PS, Johanna Rolland, se rend donc complice par avance d’une possible répression de la fête de la musique qui aura lieu dans 3 jours.
– Dans une logique purement totalitaire, la mairie invite « à une Fête de la musique revisitée ». Elle propose à chacun de faire la fête «aux balcons de 20h à 21h, avec une playlist fournie par les autorités»
– Nous apprenons le même soir qu’un concert rassemblera des milliers de spectateurs à Bercy, le 21 juin. Et dès le lendemain, tous les établissements scolaires devront reprendre “normalement”. L’argument sanitaire est donc un pur chantage autoritaire hypocrite et arbitraire.
– Un an exactement après la mort de Steve à Nantes, le préfet responsable de la charge de l’an dernier cherche-t-il a tuer d’autres nantais et nantaises ? Va-t-il ordonner une charge au bord de la Loire ? Cherche-t-il à déclencher une guerre contre la population ?
– Rendez-vous ce dimanche à 15H pour une marche blanche en hommage à Steve. Puis à 18H quai de la Fosse pour une fête revendicative, et à 21H au mémorial du quai de la fosse pour un rassemblement musical. Toutes et tous ensemble, refusons leurs mesures dictatoriales.
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Source : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-la-prefecture-dit-non-la-fete-de-la-musique-6872269
3 rassemblements sont prévus dimanche, 1 an après la violente charge de police à la fête de la musique. Steve est mort noyé lors de cette intervention, lui et d’autres personnes sont tombées dans la Loire et il y a eu de nombreux·ses blessé·e·s
– 15h Préfecture : Marche d’hommage.
– 18h Quai de la Fosse : “Résistance festive”.
– 21h Mémorial Quai de la Fosse : soirée dansante, musique et carnaval.
La préfecture du 44 vient de publier les arrêtés pour les rassemblements de dimanche. Elle sort le grand jeu avec 6 arrêtés.
Les arrêtés sont consultables ici : www.loire-atlantique.gouv.fr/content/download/42271/281553/file/RAA n° 76 du 18 juin 2020.pdf
– interdiction temporaire derassemblements festifs à caractère musical dans le département de la Loire-Atlantique
– interdiction de manifestation et de rassemblement le dimanche 21 juin 2020 à Nantes
– interdiction temporaire de vente de boissons alcoolisées à emporter à Nantes
– interdiction temporaire deport et transport d’objets pouvant constituer une arme par destination à Nantes
– interdiction de circulation des poids lourds de plus de 3,5t de PTAC transportant du matériel de sons à destination d’un rassemblement festif à caractère musical dans tout le 44
– interdiction de la vente et de l’utilisation des artifices de divertissement dans le 44
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Seule la marche de 15h est autorisé par la prefecture. Question au prefet D’harcourt : est ce que vous allez envoyer les flics présents ce soir là pour empêcher les deux autres rassemblements ?
Lettre ouverte à Mr. Claude d’Harcourt,
Monsieur le Préfet, une fois de plus, la musique électronique vous effraie. L’interdiction de rassemblements festifs émanant de la préfecture en témoigne notamment.
Dans toute la France la fête de la musique revêt une importance particulière en cette période de déconfinement; à Nantes, cette date est un symbole. Le symbole du tragique décès de Steve, engendré par une répression policière démesurée, devenue une habitude à Nantes. Le symbole également d’une xénophobie toujours plus intense de la part de l’autorité publique. Cette fois c’est le monde de la fête libre et de la musique électronique que vous visez.
Après l’impunité dont bénéficient les personnes impliquées dans la disparition de Steve, après l’ouverture d’une enquête contre les participante.s à la fête de la musique 2019, vous décidez d’obstruer brutalement notre mouvement avec des mesures autoritaires lourdes.
Les provocations de votre part ne s’arrêteront donc jamais ? Assumerez vous un jour votre statut de responsable dans le décès de ce jeune homme ?
Alors que le monde tente d’expulser les violences policières hors de son système, vous tentez désespérément d’éteindre les voix qui s’élèvent contre vous. La fête libre est la dimension festive de ces voix. Elles constituent une lutte hétéroclite, rassemblant une volonté commune de solidarité, de bienveillance et de tolérance. Ces valeurs font notre force, elles vous seront exposées à Nantes ce dimanche.
Le rassemblement qui se déroulera à 18h sera pacifique. Par ce biais nous vous montrerons que seule l’autorité engendre la violence. Vous ne nous croyez pas capable de respecter les gestes barrières et vous vous servez de cette hypothèse pour justifier votre obstination à nous réprimer; nous saurons vous montrer les capacités d’autogestion que nous revendiquons.
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=149497840007535
La marche de 15h partira finalement du miroir d’eau.
Les 2 autres rassemblements ont été interdits par la préfecture. Depuis cet après-midi il y a des contrôles de véhicules quai Wilson et beaucoup de flics en ville.
Le quai Wilson sera fermé à partir de 16h aujourd’hui.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Nantes en hommage à Steve et contre les violences policières.
https://nantes.indymedia.org/tumbles/50379
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19h : Impossible d’accéder au mémorial de l’esclavage pour la « Résistance festive », les lieux sont sous cloche. Même les voitures ne passent pas.
21h à #Nantes : les FDO déboulent à Bouffay.
21h10 : La BAC est là, déjà casquée et cagoulée, face aux Nantais qui fêtent la musique.
21h22 : Les FDO, équipés en maintien de l’ordre, se déploient pour se positionner à Bouffay sous les huées de la foule.
21h28 : Et finalement, les FDO battent en retraite sous la pression de la foule qui scande « tout le monde déteste la police ».
21h29 : Les FDO sont retournés à côté de leurs camions.
21h35 : Les renforts arrivent par la rue de Strasbourg. Les FDO se déploient dans les ruelles du Bouffay
21h36 : Une vingtaine de camions de gendarmes mobiles vident la #FeteDeLaMusique de Nantes pendant que la BAC patrouille dans les rues adjacentes. Une démonstration de force incompréhensible pour la plupart des passants. Tous les bars ferment
21h58 : Les gendarmes sifflent la fin de la récré entre Bouffay et la croisée des trams. Ils repoussent la foule. Une partie leur fait face, l’autre est déjà partie un peu plus loin en cortège.
22h : Premiers tirs de lacrymos à #Nantes.
22h10 : Ça joue au chat et à la souris à Gloriette
22h11 : Les CRS – plusieurs camions ainsi qu’un canon à eau – se tiennent prêt à intervenir, à la croisée des trams
22h19 : Le cortège sauvage, emmené par un camion de son, continue sa route en bord de Loire. Les forces de l’ordre le suive de près. Les canaux de sauvetage dans la Loire aussi..
22h32 : Le cortège sauvage est toujours en train de défiler en bord de Loire en réclamant #JusticePourSteve. Partout au loin on aperçoit des gyrophares bleus mais les FDO ne viennent pas au contact.
23h : Le canon à eau et les renforts déboulent de tous les côtés.
Le cortège sauvage s’est fait coincer rue des Olivettes. Les tirs de lacrymogènes étouffent la rue, les renforts arrivent.
00h : La rue des Olivettes après les affrontement https://twitter.com/MarionLpz/status/1274810850994466816/photo/1
La fête n’est pas finie à #Nantes. Encore du monde à la croisée des trams… et des FDO
Pendant ce temps, les FDO grenadent les manifestants sur le pont Anne de Bretagne. Barricades en cours.
Face à face pyrotechnique sur le pont Anne de Bretagne.
Le cortège est repoussé vers l’île de #Nantes à coups de lacrymogène.
Erratum c’était les fusées de sommation des GM
Visage avec main sur la bouche
on les voit tellement peu souvent que j’ai fait erreur
Le face à face continue avec les gendarmes au niveau des Nefs
Les gendarmes avancent sur l’île
01h : Fin de partie sur l’île
https://twitter.com/MarionLpz
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Les forces de l’ordre interviennent en ce dimanche soir dans le centre de ville de Nantes, où 600 jeunes occupent la place de la Petite-Hollande.
Dans la foulée de la manifestation en hommage à Steve Maia Paniço, ce dimanche 21 juin, à Nantes, qui s’est terminée vers 19 h au pied de la fresque en mémoire de Steve, quai Wilson, on observe en soirée des tensions place du Bouffay, dans le centre-ville. Les gendarmes mobiles ont repoussé la petite foule de jeunes vers le croisement du cours des Cinquante-0tages.
Un groupe de 300 personnes, avec sono, fait une halte square Daviais, puis le cortège repart. Ils sont rejoints par ceux qui quittent les allées Duguay-Trouin, poussés par les forces de l’ordre. Le groupe se dirige alors vers la place de la Petite-Hollande.
Un camion de teufeurs s’est posé sur le rond-point de la place de la Petite-Hollande. Les 300 jeunes présents sont rejoints par ceux qui ont été délogés du cours des 50-Otages par les gendarmes mobiles.
Les forces de l’ordre chargent en direction de la troupe de 600 jeunes qui avance vers les quais de Loire.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/nantes-des-tensions-dans-le-centre-ville-6877431
LE PRÉFET MET DE NOUVEAU EN DANGER UNE FOULE QUI DANSE EN L’ATTAQUANT
SOUTIEN AU CONDUCTEUR DU CAMION DE SON ARRÊTÉ ET AUX AUTRES INCULPES DE LA JOURNEE !
Malgré la somme d’interdictions préfectorales et le dispositif policier ahurissant qui enserrait la ville depuis 2 jours pour que rien ne se passe, une foule s’est agrégée vers 21h place du Bouffay – à côté d’un balcon depuis lequel jouait une fanfare. Les forces de l’ordre ont d’abord envahi la place dans une ambiance électrique, puis l’ont dégagée sous les insultes. Alors que tout le monde commençait à se mouvoir en ordre dispersé avec de petites enceintes, radios, cris, pétards, masques, un camion passé entre les mailles des innombrables contrôles a surgit comme par magie avec un mur d’enceinte et une grosse déflagration de son ! La fête-cortège pour la mémoire de steve et contre la police a alors pris corps autour de lui et pris la ville sous les attaques incessantes des forces de l’ordre, avec 2000 personnes, des feux d’artifice, de la peinture, de la danse, de la rage contre les violences policières, de la joie aussi …jusqu’à l’arrestation du conducteur du camion et saisie du véhicule. Un an après la mort de Steve et tout au long de la soirée, la police sous les ordres du préfet a mis de nouveau en danger la vie d’autrui en gazant et matraquant une foule qui dansait. Le conducteur du camion est actuellement en garde à Vue. Le préfet pourrait vouloir lui faire payer lourdement la transgression à son interdiction absolue de faire la fête pour les 1 an de la mort de Steve. Nous appelons à un soutien large. Voici ci-dessous le communiqué du mouvement free party qui relate ce qui s’est passé.
Un an après la mort de Steve et tout au long de la soirée, la police sous les ordres du préfet a mis de nouveau en danger la vie d’autrui en gazant et matraquant une foule qui dansait. Le conducteur du camion est actuellement en garde à Vue. Le préfet pourrait vouloir lui faire payer lourdement la transgression à son interdiction absolue de faire la fête pour les 1 an de la mort de Steve. Nous appelons à un soutien large. Voici ci-dessous le communiqué du mouvement free party qui relate ce qui s’est passé.
RÉPRESSION, MAÎTRE MOT DES FORCES DE L’ORDRE CE SOIR
Aux alentours de 21h ce soir de fête de la musique à Nantes, un camion sonorisé s’est joint aux festivités. Les rythmes tekno résonnent joyeusement, la foule est en liesse, l’euphorie est présente après l’hommage à Steve de la journée. Existe-t-il une plus belle manière d’honorer sa mémoire que de défiler dans sa ville en musique ? Cependant, une fois de plus, l’état policier ne voit pas les choses de cet oeil. Après seulement une dizaine de minutes, la machine répressive se met en place. Les charges policières se succèdent mais le convoi continue malgré les tentatives de le bloquer. Au bout de plusieurs kilomètres de festivités marqués par des tirs de lacrymogènes réguliers et un maintien de l’ordre ultra violent, les forces de l’ordre immobilisent le véhicule. Le conducteur du véhicule est menotté et des participants sont enfermés dans le véhicule. Un agent prend le volant du camion et fonce au commissariat. Les participants sont enfermés dans le camion, ballottés avec violence. Arrivés au commissariat, le conducteur du véhicule est emmené. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles. Les participants ont été relâchés. Le camion est confisqué avec le matériel.
– Des milliers de personnes ont fêté la musique malgré une féroce repression –
« Qu’est-ce qui se serait passé si on avait laissé les gens danser ? Rien. Qu’est-ce qui s’est passé avec une stratégie de la tension par la police ? Le chaos. » Une personne venue danser.
On se demande parfois par quel prodige la population nantaise parvient à rester aussi calme et raisonnable. Depuis 3 jours, la ville est mise en état de siège, des fourgons bleus sillonnent les rues, des blocs de béton ceinturent l’île de Nantes, et le préfet interdit la fête de la musique. Tout ça pour quoi ? Parce que l’an dernier, un jeune homme est mort à cause de la police, et que les autorités font tout pour que personne n’en parle.
Ce 21 juin devait commémorer la triste nuit, il y a un an, durant laquelle plusieurs personnes sont tombées dans la Loire. Des charges et des dizaines de munitions tirées sur des danseurs avaient précipité les personnes présentes directement vers le fleuve. Steve n’est jamais rentré chez lui.
La marche prévue l’après-midi par les proches du défunt est massive. Une déferlante qui avance à pas lents, fortement escortée. Plus de 5000 personnes sont présentes, presque en silence, sur une île déserte. Au moment de la dispersion, devant la fresque sur le quai Wilson, la police a déjà bloqué les ponts qui permettent de retourner vers le centre. Première provocation d’une longue série. Le quai de la Fosse, où un rassemblement festif était annoncé, est entièrement inaccessible, bloqué par des centaines de gendarmes. Déjà, il y a des contrôles et des arrestations. Le préfet est décidé à faire la guerre à la fête. La possiblement même de se réunir est empêchée.
Aux alentours de 20H, c’est sur les pelouses de Bouffay que les premières notes de musique sont jouées. Depuis deux balcons, une fanfare puis une sono mettent l’ambiance. Les terrasses se remplissent. Mais des centaines de forces de l’ordre viennent électriser l’ambiance alors que tout se passe bien. Première charge Place du Bouffay, sans raison. Pour faire peur. Des cagoules et les armes face aux passants et à un couple qui danse la valse. Encore une fois, face aux provocations, le sens des responsabilités de la population est hors du commun : des chants résonnent, des confettis sont lancés. Personne ne veut laisser ces gens armés et dangereux gâcher la fête. Des bars ferment à cause de la police.
Une sono mobile apparaît. Moment de liesse. Elle se met en route, entourée par plusieurs centaines de personnes qui bougent au rythme des chansons. Démarrer un cortège festif dans cette configuration relève de l’exploit. Des gendarmes gazent des gens à l’entrée du Cours des 50 Otages. Mais à Gloriette, c’est un camion sono qui déboule sur un rond-point. La joie redouble, et la foule grossit. Premières salve de grenades lacrymogènes sur des danseurs. Peu importe. C’est à présent une free party mobile qui se déplace dans la ville !
Le long de la Loire, plusieurs milliers de personnes suivent le camion, talonnés par des policiers. La marche est rapide. L’ambiance est excellente, ponctuée de slogans, d’acclamations, et du rythme des enceintes. La rue est à nous ! Quelques tags apparaissent, des feux d’artifice éloignent des ombres malfaisantes. Sous un pont, l’écho des cris de joie se répandent au loin. Il faut à présent retourner vers le centre-ville.
Habilement, cette « fête de rue en mobile » entre dans le quartier des Olivettes. Les forces de l’ordre sont extrêmement nombreuses. La nuit est tombée. Dans ces ruelles, la foule est compacte. Des salves de lacrymogène s’abattent sans s’arrêter sur les fêtards qui asphyxient en rangs serrés. La police veut isoler le camion pour le kidnapper. Le cortège se reforme, le camion est toujours là, et la musique aussi ! Nouveau départ. La police charge devant le CHU. Elle est devant, derrière, désorganisée par la situation mais dangereuse. Le camion sono s’échappe, poursuivi par de nombreux véhicules de police. Un feu d’artifice crépite dans la nuit.
Une partie des fêtards retourne à Bouffay. Quelques flammes, des grenades. Le reste de la foule est parti en courant vers le quai de la Fosse. On entend des détonations à chantiers Navals. Le camion a été rattrapé et ses occupants embarqués. Il flotte une odeur de conflit. Un bouclier et une matraque de la gendarmerie circulent dans la foule, avant de finir dans un feu.
Du gaz partout, encore. Sur le pont Anne de Bretagne, des plots sont mis en travers de la route. Tirs de lacrymogènes au dessus de la Loire en pleine nuit. Triste rappel. Les gendarmes avancent sur le pont. Des feux sont allumés sur l’île de Nantes. Un homme reçoit un tir de LBD dans le dos. La fumée flotte au dessus de l’eau. Chasse à l’homme dans les rues. Sans cette répression aussi ignoble qu’inutile, la fête aurait duré des heures, réuni des dizaines de milliers de personnes dans la bonne humeur, et le cortège aurait apporté la musique dans tout le centre-ville. La présence de la police n’a servi qu’à terroriser. A mettre sous tension.
Le préfet a perdu. Ses centaines de flics n’ont pas réussi à empêcher la fête. Cette free party mobile incroyable est la plus belle résistance qui pouvait être opposée à l’arbitraire. Le meilleur hommage qui pouvait être rendu aux victimes de la répression du 21 juin dernier.
Pourquoi avoir supprimé les 2 communiqués issuss de la fête libre ? C’est un peu étrange…
On a supprimé aucun communiqué, je vois pas trop de quoi tu parles
sans doute y’a confusion avec cet autre article où y’a les communiquées en commentaire des sounds systems : https://nantes.indymedia.org/articles/50387