La place du Commando, devant la mer, quadrillée par la police. Multiples contrôles. Arrestations préventives de personnes trouvées avec une banderoles.

Dans cette ambiance environ 200 personnes se sont rassemblées en respectant les gestes barrière et en portant des masques. La police s’est immédiatement approchée. Alors qu’une femme commençait à parler au mégaphone, les agents sont entrés dans la foule pour arrêter cette manifestante. Cohue, mêlée, insultes de la part des forces de l’ordre. Le chef du dispositif a explicitement dit à ses hommes d’intervenir puisque c’était un discours politique. Une course poursuite a lieu. Des policiers cagoulés tentent de nasser un morceau de plage. Aussi grotesque qu’inquiétant.

La presse de sous-préfecture rapporte que « 40 membres de l’ultra-gauche nantaises » auraient été identifiés et que les « Gilets jaunes, Nantes Révolté, des particuliers… ont fait barrage » pour protéger la manifestante.

Nos reporters n’ont vu que des personnes de tous ages, respectueuses, heureuses de se retrouvées, empêchées de se rassembler par une répression gratuite et sidérante.