Quand un article est concédé, c’est pas une marque de solidarité, mais comme une faveur extraordinaire que nous ne méritons pas et pour couper court à toute autre information.

« Comme on trouve important le soutien aux prisonnier.e.s, encore plus dans la période actuelle, et encore plus aux palestinen.ne.s enfermé.e.s, on a validé l’article, mais on a enlevé un lien vers un autre article ajouté à la fin qui n’avait pas vraiment de rapport, et dont des passages soutenant le dihad islamique nous convient pas forcément. » le mercredi 1 avril 2020 à 16:41 par modo

https://nantes.indymedia.org/articles/49455

Vraiment ? Le soutien des prisonnier-e-s serait à la rigueur important, mais pas celui des enfants ? Quelle hypocrisie ! Vous avez osé censurer un appel pour les enfants prisonniers, qui avait un « rapport » DIRECT avec l’article, après vous être vantés de supprimer un lien qui « n’avait pas vraiment de rapport », pour ensuite le censurer comme article pour « surpublication » ! https://nantes.indymedia.org/articles/49476

Pas de meilleure façon de nous signifier que vous n’avez rien à foutre des enfants palestiniens et que vous en avez déjà assez fait avec les prisonnier-e-s, car aucune catastrophe mondiale ne saurait justifier la moindre entorse à votre dogme du quota réservé à une seule catégorie de gens. Sur le thème du coronavirus et ses conséquences pour les plus défavorisés, on peut envoyer n’importe quoi, même en sur-sur-surpublication, tout passe, sauf quand il s’agit des Palestinien-ne-s, là il y a des règles spécifiques et une néo-charte appropriée. Et une suppression stricte des commentaires.

Vous pouvez être fiers de vous, la solidarité ne s’exercera que dans la colonne « refusés ».

Pétition : « Israël doit libérer tous les enfants palestiniens détenus »

Plus de 5 000 prisonniers politiques palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes.

Selon un décompte de décembre 2019 basé sur les derniers chiffres publiés par le Service des prisons israélien, 186 enfants palestiniens y étaient détenus. Alors que le droit international exige que les enfants ne soient emprisonnés qu’en dernier recours, la détention avant procès est la norme pour les enfants palestiniens de Cisjordanie occupée.

En cette période de pandémie, Israël continue à arrêter des enfants palestiniens lors de raids de l’armée. 

Israël est le seul pays au monde à détenir et à poursuivre automatiquement et systématiquement les enfants dans des tribunaux militaires, où les droits à un procès équitable ne sont pas appliqués. Israël détient et poursuit entre 500 et 700 enfants palestiniens dans les tribunaux militaires chaque année.

Ça n’est pas une manière de traiter des enfants !

Le 19 mars, la section palestinienne de l’ONG Defense for Children International lançait un vibrant appel afin que « les autorités israéliennes prennent des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens emprisonnés dans les prisons et les centres de détention israéliens à cause de la vulnérabilité croissante crée par la rapide expansion mondiale du virus COVID-19 et pour sauvegarder leur droit à la vie, à la survie, au développement et à la santé en accord avec le droit international. »

L’AFPS appelle toutes celles et tous ceux que cette situation révoltent à signer et à relayer massivement la pétition initiée par la campagne « No way to treat a child » (Ce n’est pas une manière de traiter un enfant).

Le Bureau National

Pour signer la pétition : https://nwttac.dci-palestine.org/petition_israel_must_release_all_palestinian_child_detainees_amid_covid_19_pandemic