J. à la Wardine

 

J. est arrivé sur la zad pendant les expulsions de 2018. La Wardine accueillait alors un grand nombre de personnes (200 à 300 personnes environ). Pendant l’été qui a suivi, il est resté et s’est montré actif en débroussaillant des ronciers. Notre collectif ayant éclaté pendant cette période troublée et l’accueil devenant problématique nous avons décidé de lui proposer de l’intégrer au collectif parce qu’il semblait actif pour le lieu.

Dès les premières réunions nous nous sommes rendu compte que le dialogue était difficile et très vite impossible. Il s’opposait systématiquement à tout avec une mauvaise foi désespérante. Les personnes qui le cotoyaient dans les espaces d’accueil se plaignaient de son attitude presque toujours négative et envahissante, de son incapacité à écouter les autres et de sa manie de parler sans cesse. Après plusieurs mois de cohabitation nous avons pris la mesure de sa capacité à médire dans le dos des gens et à critiquer à peu près tout le monde. Des personnes qui à leur arrivée avait tendance à s’opposer à nous finissaient, avant de partir par nous dire qu’elles étaitent fatiguées de l’entendre nous et tout critiquer en continu, des ami-e-s nous rapportaient qu’à peine arrivées Jean venait les voir et tentait de les monter contre le collectif d’habitant-e-s de la Wardine.

Il mentait, disant que nous voulions détruire des cabanes, allant même jusqu’a nous présenter comme esclavagistes auprès de personnes de passage. Nous avons surpris certains de ses discours et cela confirmait ce que l’on nous rapportait. Chaque discussion avec lui finissait en longues invectives qu’il nous faisait subir. Nous avons également retrouvé sur son campement une grande hache qu’il nous avait volé. Des personnes ayant vécu avec lui dans d’autres lieux collectifs sur Montreuil (voir témoignages ci-dessous) le connaissait et nous ont prévenues, nous recommandant fortement de ne pas vivre avec lui. Disant de lui qu’il était toxique, maladivement médisant et qu’il montait les personnes les unes contre les autres. Tout ce que nous avons vécu avec lui confirme ces mises en gardes.

L’accueil sur la Zad a toujours été une implication nécéssaire mais intense, généralement plaisante, parfois complexe et fatiguante avec certaines personnes ; pendant cette période où les conflits étaient particulièrement aigus le fait d’avoir quelqu’un sur le lieu qui montait les personnes accueillies contre le collectif de la Wardine nous rendait la vie impossible. Comment vivre avec quelqu’un qui passe la majeure partie de son énergie à vous nuire, je sais pas vous, nous on peut pas.

Nous avons choisi de vivre collective ment, nous sommes ouvert.e.s à accueillir des personnes qui respectent le fonctionnement auquel nous tenons à la Wardine pour que ce lieu d’organisation collective soit vivable, malheureusement il a fallu convoquer plusieurs larges réunions pour faire comprendre à des personnes comme Jean qu’il y a un cadre à respecter ici et que nous avons le droit de choisir avec qui nous voulons vivre. Nous pouvons cohabiter sur la Zad avec des personnes ayant des points de vue politiques différents des nôtres mais nous n’acceptons ni les mensonges, ni la calomnie, ni les coups dans le dos (entre autres).

 

Nous lui avons donc dit que nous ne voulions pas vivre avec lui et qu’il fallait qu’il parte, nous lui avons laissé un délai, puis après quelques empoignades et avoir lourdement insisté, il est parti pour Les Rosiers au matin de l’ultimatum que nous lui avions donné. Par la suite il est repassé très régulièrement à la Wardine avec toujours la même attitude. Nous avons tenté une médiation avec lui et d’autres personnes pour trouver une façon de vivre ensemble, le refus de faire le moindre effort ou compromis, ou de reconnaître des bases mutuelles de respect a mis fin au dialogue. Suite à un conflit lié à l’accueil, nous nous sommes confrontés et engueulé avec lui et d’autres, nous lui avons dit qu’il n’était pas le bienvenu. Il nous laisse tranquille depuis. Ouf.

On n’a pas l’habitude de raconter notre vie sur internet, on se contente de la vivre et on trouve ça suffisant. Mais là vu l’ampleur et le niveau du buzz haineux et conspiro-fabulatoire des alterno-poukaves on a fini par se dire qu’il falait raconter notre vécu.

 

Des habitants de la Wardine

 

 

 

Témoignages de deux personnes particitpant à l’organisation de lieux collectifs à Montreuil, au sujet du comportement de J. dans les milieux militants.

«  J. est très toxique et à fuir ou plutôt à faire fuir…

 Ca a été l’enfer chez nous, vraiment !!

D’abord il a squatté une partie de la maison où on est sans accord, du coup, j’étais mal avec les proprios et on a voulu le virer, du coup, il a été dire dans les milieux anars qu’on chassait les squatteurs… et puis finalement ce sont les voisins gitans qui l’ont viré lui et ses potes avec des flingues… au moins ça a été efficace ;-)

Ensuite il a commencé à foutre sa zone sur l’autre partie du site…disant qu’il faisait partie du Sens de l’Humus à tout le monde… et comme il foutait sa merde et critiquait tout le monde, ça revenait sur nous.

Ensuite il a commencé à foutre le bazar dans les festivals qu’on organisait en critiquant tout et menaçant plus ou moins des gens qui participait à ça parce que les choses ne lui convenaient pas. Un collègue a vécu l’enfer pendant deux ans pour organiser les Estivales avec ce mec. En plus, il a invité des potes à lui dangereux et qui n’allaient pas bien et il a squatté ce lieu (prairie où on organise ces fêtes) pendant longtemps…

Commençant à nous foutre bien la merde dans les assos de jardin du coin en risquant de la foutre entre nous aussi. Heureusement malgré les violences diverses agressions menaces etc. on a tenu bon. Certains d’entre nous d’ailleurs (dans l’autre jardin – Gobétue) l’aimaient bien et ne voulaient pas qu’on l’expulse à nouveau parce qu’il était intéressant et qu’y’avait pas de raison de mal se comporter avec lui… (peace and love mon cul !) son côté pervers fonctionne bien aussi très bien. Même s’il nous piquait les outils du jardin c’était pas très grave pour certains. Il a réussi  à faire qu’on s’engueule sévèrement entre nous.

Mais à force de réunions et d’échanges entre nous et avec la Ville de Montreuil qui a mis beaucoup de temps à réagir, il squattait des parcelles municipales, et à force de conneries, de bordel, de trucs tordus….etc. etc. au bout de 3 à 4 ans, on a fini par s’en débarrasser.

Pour qu’il vienne foutre le bordel chez vous apparemment. Ce mec est malade et dangereux… il n’a rien à foutre dans les collectifs comme les nôtres et la priorité pour lui, à mon avis, c’est du soin !!

Je ne sais pas trop ce qu’il est, entre la parano, la perversion ou je ne sais quoi…

Protégez-vous de ce gars !!

Bon courage »

 Frèd

 

 

 

Témoignage anonyme de 2 personnes participant aux activités du local de « La Parole Errante » à Montreuil.

Dans un premier temps J. parvient à séduire les gens en donnant des coups de main, puis il impressionne son entourage avec ses connaissances, ses analyses sur tout et le récit de sa vie. Mais on se rend compte qu’il a des problèmes psychologiques dans les rapports aux autres. Au centre social autogéré de La Parole Errante à Montreuil, une fois qu’il s’est installé pour vivre dans le local, il a prétendu que l’organisation du lieu était mauvaise ou inexistante et qu’il vallait mieux que ce soit lui et ses potes qui utilisent l’espace. Il a commencé à critiquer certaines personnes et à créer des divisions entre les gens.

lorsque les utilisateurs du CSA lui ont demandé de partir il a fait son squatteur victime en essayant de culpabiliser tout le monde. il a fallu dépenser beaucoup d’energie collective pour le faire partir. A l’époque il est retourné s’installer aux murs à pêches.

 

P.S. Vous pouvez laisser des commentaires, on ne les lira pas.

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