Il y a également une cinquantaine de vigiles privés qui patrouille en permanence sur le campus, bloquant l’accès des bâtiments aux personnes considérées comme indésirables. Ils ont notamment tenté d’empêcher la tenue de l’Assemblée Générale mardi midi en bloquant l’accès au Hall L.

Cette situation est pour nous intolérable. À l’heure où, dans le monde entier, les universités sont les principaux foyers de la révolte et des cibles privilégiées de la répression, l’Assemblée Générale condamne et s’oppose à toute intervention de policiers ou de vigiles sur le campus. L’université est l’un des rares lieux où il est encore possible d’organiser la lutte, nous n’accepterons jamais leur présence.

De plus, la journée du jeudi 05 mars n’a pas été banalisée contrairement à l’engagement qu’avait pris le président de l’université en début de mouvement. Il s’agit également pour nous d’une réponse à cet oubli. 

Par cette action nous cherchons à poser un rapport de force avec la présidence qui sait désormais à quoi s’en tenir quand elle ramène les flics et les vigiles aux abords de la fac.

FLICS, VIGILES, HORS DE NOS FACS, HORS DE NOS VIES !!!