Dans un premier temps il semble nécessaire de rappeller que cette page facebook « Zone à défendre de Notre dame des landes » est une page RELAI entretenue pendant des années par un ensemble de composante issues d’un mouvement de luttes pluriels, habitants et non habitants de la ZAD. Nous nous sommes éfforcés.es pendant toutes ces années à relayer au maximum et sans prise de partie, l’ensemble des voix de la ZAD, qu’elle nous plaise ou non, de la plus complaisante à la plus radicale. 
Nous avons fait preuve de la plus grande réactivité en situation d’expulsion et ceci grace à une équipe de modération diversifiée, et toujours disponible qui croulait sous un travail de modération et d’information arrassant. Le dernier exemple en date fut la dernière opération de destruction de la cabane de « lama traquée » au bord de la D281 que votre site (zad nadir) n’a su relayer que deux jours après les faits (pour des habitants vous êtes soit très lent, soit vous avez une réactivité très selective.) Aujourd’hui comme sur la ZAD, depuis l’abandon du projet d’aeroport, l’équipe de modération s’est clairsemée et ne compte plus autant de contributeur, soit par désertion, soit par choix politique, parfois par dégout et très souvent par fatigue. Les sensibilités restent plurielles mais le parti pris reste le même : relayer. Quelqu’en soit le contenu ! car celles et ceux qui ont porté cette lutte de prêt ou de loin ont le droit d’avoir accès à l’ensemble des témoignages concordant ou non sur l’évolution de cette espace bocager qui a maintenu éveillé leurs espoirs et leurs rêves. Dire que « la ZAD appartient à celles et ceux qui l’ont défendu » n’est pas qu’un effet d’annonce pour remplir les caisses destinées à acheter des terres. Elle appartient à celle et ceux qui comme nous avons mis notre vie et notre temps dans cete lutte, sur place ou ailleurs. Et ces gens ont le droit à l’information.
Nous ne sommes pas de celles et ceux qui confisquent les listes mail des comités de soutien pour en maitriser le contenu, qui monopolisent la gestion du groupe chargé de s’occuper du contact presse, qui se servent des listes d’AG (des usages) sans accord pour vendre ou diffuser leur mensuel (ZADIBAO), nous ne sommes pas de celles et ceux qui use du site ZAD NADIR pour censurer les voix qui dépassent et qui ne représente plus désormais qu’une seule et unique voix. De l’exterieur il faut avoir l’air uni et ne pas perdre la face.Ce que vous désirez, c’est un seul récit, un seul discour, le votre. Comme si nos/vos soutiens de la dernière décennie n’étaient pas doté de sens critique, ni capable de faire la part des choses entre calomnie, volonté de nuire, témoignage ou analyse politique. 
Nous continuerons de partager l’ensemble de ce qui sera dit et écrit, car les voix que vous avez faites taire mérite d’exister, comme la votre. Et si par malheur dans ces voix il y a des calomnies, des mensonges, des interpretations érronnées, nous prenons le risque de ne faire taire personne, plutôt que de faire taire tout le monde sous pretexte que l’un.e parle mal, car en maitrisant ainsi l’information nous pourrions passer à coté de la vérité, et nous la devons à celles et ceux qui nous/vous ont porté. 
Pour clore cette lettre et en solidarité à tout les herbergeurs de contenus ou de textes que vous fustigez et qui ont pris le parti de l' »open publishing » (publication ouverte), quand on est à court d’argument pour se défendre, il n’est pas necessaire de tuer le messager. 
des modérateurs.trices de la page