Rosier 2k20, le film
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : GuerreZad
Rosier 2k20, le film:
Part I: https://vimeo.com/391972385
Part II: https://vimeo.com/391974034
Aussi dans la collection “Nous, flics et fossoyeurs de la ZAD“:
Messa Guerrillera – https://vimeo.com/300319334
Entrez dans le monde fantastique d’un agent secret appeliste visitant la ZAD en 2015, cette experience unique le bouleversera pour les années à venir! Tellement macabre que ça fait rigolo vu d’aujourd’hui.
NddL, la Reconquête – https://youtube.com/watch?v=NTDygyO5jBU
Après maintes tasses de thé, promenades dans la prairie et rencontres au centre-ville avec la prefecture, un amourable se déssine. Faites attention, des scènes d’un romantisme macabres peuvent choquer les mentalités plus innocentistes. Attention, Spoiler: tout le monde se fait baiser du début à la fin, sauf Nicole K, la dominatrix. Starring les voisin.e.s du Rosier & Nicole K.
Rien à Négocier, Rien à Déclarer, tout à Recommencer – https://www.youtube.com/watch?v=TMw1dpEeSEE
Avec une réthorique impuissante, sans vision stratégique et avec une manque de conditions objectives, ce documentaire, le seul réel des 3 presentés ici, démont(r)e le moment de l’abbandon de l’aeroport jusqu’aux trahisons post expulsions, en passant par un briève moment de “deconstruction” collective. Attention, encore un Spoiler: ça inclue des images choquantes d’un boulanger latifundiaire tirant un homme-chien d’un mât à 5 Mètres du sol.
Maintenant amusez vous à faire des print screens, les imprimer, de découper les pointillés et faire des jolies collages avec les têtes de vos héros zadistes! Flechettes non inclues.
…a vos pop corn, prêt.e.s… EXPULSION *PAM*
Bon, la première partie c’est la deuxième et la deuxième est la partie première.
Excusez moi, je n’ai pas appris à conter, j’ai habité à l’est, les maths c’est tellement babylone, vous savez.
Je vomis sur ce qu’est devenue la zad, sa légalisation, ses chefs et celles et ceux qui les suivent, ses autoritaires et leurs pratiques dégueulasses. Pour tout dire je finis même par avoir honte d’avoir participé à ce mouvement et j’ai le seum d’y avoir consacré tant de temps et d’énergie.
Je commence aussi à être dégoûté par certaines pratiques qui consistent à utiliser les mêmes méthodes que celles qui sont dénoncées. Le but de ces vidéos n’est pas de montrer ce qui s’est passé et de le rendre plus explicite mais de menacer les personnes en affichant leur gueule. C’est ni plus ni moins que de l’intimidation. C’est quoi l’étape suivante ? On met tout le monde dans des coffres ? On les tabasse ?
Un peu plus d’imagination, stp!
L’objectif de cette video je crois que c’etait seulement de défendre de façon passive celles et ceux qui tennaient le rosier sud.
L’objectif de cet article est, sans doute, de croiser les têtes que vous pourrez voire dans les 3 autres films.
Et encore, un peu plus d’imagination pour les consequences! Et “rien” fait “rien”. Sinon je suis d’accord sur l’avoir honte d’avoir participé à cette lutte, oh yeah!
A stoop, c’est sûr que le commentaire lié aux vidéos ne va pas apaiser la situation, mais la vidéo en elle-même permet beaucoup de choses :
– de démonter la propagande de l’assemblée des usages depuis dimanche
– de montrer que certaines choses qui étaient dites sont fausses (“décidé unaninement avec NDDL poursuivre ensemble”, hors c’est faux puisque le CA de NDDL poursuivre ensemble désapprouve l’action menée hier)
– qu’il y a bien eu (en tout cas ce jour là) une volonté de dialogue de la part des personnes expulsables
– que les faits qu’ils leur sont reprochés, même les personnes venu-e-s leur dire que leur expulsion avait été actée ont du mal à les justifier et à démontrer que ces faits sont graves
– etc..
Bref, ces vidéos sont essentielles pour montrer ce qu’est réellement devenue la ZAD et que nombre de gens ouvrent enfin les yeux, notamment encore dans certains milieux militants…
M en maire réac de droite de la zad,
le coup de la menace a la hache sur le bébé est un peu gros surtout quand on sait qui manie la hache sur les copains de passages aux rosiers !!!
moi qui ne peux pas être là ces jours-ci je tenais a voir toutes les ttes oui toutes les têtes de ceux qui participe a cette mascarade en faisant croire que le rassemblement est pacifique alors que la réunion a bellevue a belle et bien decider de virer les gens et de détruire les cabanes
(et qui essaie de faire croire que l’assemblée des usages représente toute la zad alors qu’elle a été crée pour faire capoter l’assemblé du mouvement et que sont fonctionnement ultra bureaucratique avait deja fait fuire les 3/4 des occupants en 2018.)
et oui, comme pour les flics, c’est utile de filmer a priori ça a dissuader d’appliquer le plan ou au moins de le retardé
a et v ont toujours été en conflits avec TOUS les habaitants successif du rosier
la honte, La Honte LA HONTE
L’a.g des usages où des opposant-e-s sont menacé-e-s et interdit-e-s de présence ? ! Aucune légitimité dans ce truc
la vidéo permet d’entendre cette phrase hallucinante (vers 3min08 )
c’est une façon de vivre qui n’est pas acceptable
ce qu’on voit surtout c’est que c’est toujours le même groupe de gros bras en gros des signataires de fifiches légalistes, des paysans “historiques” et toujours les même citoyens de “poursuivre ensemble”, un naturaliste en lutte qui hésite quand même un peu et puis c’est tout…
les autres osent pas trop se montrer. commenceraient t’ils a ne plus avoir la cote ?
pas même trop d’appelo ou alors bien cachés ? … c’est vrai que les videos du “demontage” de lama faché au pied de biche et des coups bu avec la préfète et les différentes histoires de coffres avaient terni leur image aupres de leurs “amis” !
” A ces deux réunions étaient présent.e.s une cinquantaine de personnes habitant au Rosier, à Bellevue, au Tertre, à la Maison Rose, à la Rolandière, au Liminbout, aux Cent Noms, à St Jean du Tertre, à la Wardine, à la Noé Verte, au Dôme, aux Vraies Rouges et aux Fosses Noires, ”
Quelqu’un.e veut se dissocier de la démarche, hm?
Plusieurs textes et brochures existent et peuvent servir pour retracer des bouts de l’histoire (non-officielle, non-orthodoxe) de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Pour en savoir plus et approfondir les (auto-)critiques qui existaient hier et continuent aujourd’hui, et vraisemblablement demain, quoi qu’en dise la frange dominante, légaliste et auto-satisfaite de ce qui reste de la ZAD:
– Récits des dix premières années du squat du Rosier – août 2018
https://infokiosques.net/spip.php?article1586
– «Le mouvement est mort, vive la réforme. Une critique de la composition et de ses élites» – novembre 2017
https://infokiosques.net/spip.php?article1530
– ZADissidences 3, 2 & 1 (janvier-juin 2018) – Des voix off de la ZAD – abandon du projet d’aéroport, puis 1ère et 2e vagues d’expulsions de 2018
https://infokiosques.net/spip.php?article1599
https://infokiosques.net/spip.php?article1598
https://infokiosques.net/spip.php?article1549
– «Réflexions à propos de la ZAD : une autre histoire. Un regard en arrière un an après les expulsions» (printemps 2019)
https://infokiosques.net/spip.php?article1734
– «Le milieu est pavé de bonnes intentions» – Quelques textes qui viennent déterrer les rôles d’intermédiaires sur (feu) la zad de Notre-Dame-des-Landes (et plus largement) – octobre 2019
https://infokiosques.net/spip.php?article1707
– «Zombie-walk à la ZAD» – juillet 2019
https://lundi.am/Zombie-walk-a-la-ZAD
– «Que reste-t-il du champ des possibles ouvert par la zad?» – juin 2019
https://infokiosques.net/spip.php?article1678
– «Des dynamiques inhérentes aux mouvements de contestation» – mars 2018
https://infokiosques.net/spip.php?article1575
– «À NDDL comme ailleurs, seul un territoire en lutte peut s’opposer à la normalisation industrielle agricole» (février 2018) et «Appel pour retrouver un sens politique à la lutte qui se mène aujourd’hui sur la ZAD» (mai 2018) du Collectif contre les normes
https://zad.nadir.org/spip.php?article5107
https://nantes.indymedia.org/articles/41490
– «La fin de la ZAD, le début de quoi ?» – juin 2018
https://infokiosques.net/spip.php?article1583
Ce n’est évidemment pas exhaustif !
Une camarade m’a transféré le communiqué de la ZAD à propos de dimanche qui circule sur les réseaux mails en mettant ce commentaire :
” Salut,
Je viens de lire ça. Ca n’est pas facile de se faire une opinion quand on n’est pas sur place… L’histoire des chiens en liberté pose quand même problème depuis longtemps semble-t-il ?
Du coup, j’éviterai de prendre part à ces problèmes qui devraient être gérés sur place par les gens qui habitent là qu quotidien.
bises
——– Message transféré ——–
Sujet : [nddl-intercomites] Retour sur les évènements de la journée et piratage du site zad.nadir
Date : Sun, 16 Feb 2020 14:58:41 -0800
De : ZAD NDDL <zad>
Répondre à : ZAD NDDL <zad>
Pour : listeintercomite <nddl-intercomites>
bonsoir,
Ce soir, pour la 2eme fois, le site zad.nadir.org a été piraté ou en
tout cas l’accès au site a été coupé aux membres du groupe qui
l’alimente, par des personnes exterieures.
ceci n’est probablement pas sans rapport avec une action qui a eu lieu
aujourd’hui, dont nous voulions vous tenir informer par ailleurs:
——
En début d’après midi, ce dimanche 16 février 2020 une cinquantaine de
personnes se sont rendues aux Rosiers pour signifier oralement à 4
personnes qu’ielles doivent quitter le lieu.
[…] (N.B : je vous épargne la lecture du reste de communiqué écrit à la va vite dispo sur Indy)
La commission de l’Assemblée des Usages chargée de la résolution des
conflits du Rosier
—————-
—
Zone A defendre – http://zad.nadir.org/
Pour suivre nouvelles et appels inscrivez-vous a notre liste email/
To follow our news and callouts, subscribe to our mailing list:
http://lists.aktivix.org/mailman/listinfo/zad-occupation
Donc ce mail circule dans tous les comités ZAD propageant une seule version des faits !
Ce n’est pas la première fois que la ZAD fait ça pour mieux faire taire les voix dissonantes !
A toutes celles qui sont révoltées par ce qui s’est passé dimanche et qui voient bien que cela dépasse le simple cadre de la ZAD de NDDL, transmettez les articles et les vidéos publiés sur Indymedia Nantes à tous les comités de soutien à NDDL que vous connaissez et partout où c’est possible !
Il est temps que leurs méthodes de pourris soient révélés au grand jour et que le soutien actuel à la ZAD soit décerné à d’autres luttes en cours qui en ont grand besoin (entre autre la lutte contre les expulsions par exemple, n’est-ce pas le CMDO… ?!)
650 vues en 24h… et ça monte! Je voudrais bien que les 50k de Cheviré regardent la video et qui se demandent “mais qu’eeeeest ce qu’on a soutenu pour que ça devienne cela?!”.
Personne peut pirater zad.nadir et mettre un peu de vie la dessus? C’est un peu a l’arret depuis le sacrosaint férié.
conspirationnisme de la secte à part, les videos sur vimeo ont … disparu!!
Rosier 2k20, le film I
https://streamable.com/jn8ca
Rosier 2k20, le film II
https://streamable.com/l0yul
Voici des liens tout frais. Messa Guerrillera est toujours disponible sur le réso.
Salut les modos d’Indy,
les deux vidéos ont été probablement hackés, on va du coup multiplier les sources d’hébergement pour pas faciliter la tâche au CMDO et ses amis appelos ;)
Ce sera possible de les mettre au fur et à mesure sur l’article, comme déjà les deux liens qui ont été remis par la camarade dans le commentaire ci-dessus ?
Si c’est possible les modos de rajouter aussi ces liens dans l’article ?
https://youtu.be/g63V0gCZUdA? Partie 1
https://youtu.be/q2DlLvq7IqQ? Partie 2
Je m’appelle Audrey,
j’habite à la Zad depuis le 20 novembre 2017
Quand je suis arrivée, par pur hasard, j’étais une meuf complètement pommée, dépressive et qui ne connaissais rien à ce milieu. J’ai été accueilli à la ferme de Bellevue, on m’a offert un toit et à manger alors que je n’avais pas d’argent. J’ai appris à faire du pain, j’ai appris à bricoler et à me servir de mes mains, j’ai appris à faire du jardin, de la fonderie, de la mécanique, j’ai appris à conduire un tracteur…
J’ai découvert un autre monde, tellement loin de tout ce que je connaissais.
A cette époque c’était l’accueil tournant sur zone, j’ai pu rester 2 semaines à Bellevue, puis 2 semaine à la Wardine. Je suis tombée amoureuse de la Zad dans toute sa richesse et sa complexité, je ne pouvais plus être ailleurs.
On m’a conseillé la Chèvrerie, qui était un lieu où il n’y avait pas de durée maximum pour rester. C’était un peu comme une auberge autogérée, tu arrivais, on t’expliquait comment ça marchait puis c’était à toi d’accueillir les nouvelles personnes. C’était un endroit magique, j’y suis restée deux mois.
Vivre en sleeping c’était pas facile tout le temps, j’ai commencé à ressentir le besoin d’avoir ma bulle, en peu d’intimité mais je n’avais pas d’argent pour m’acheter une caravane ou construire un truc. Un jour j’ai croisé Amalia par hasard, on ne se connaissait pas vraiment mais elle m’a proposé de squatter son ancienne caravane :
« Elle est un peu pourri mais si ça peut te dépanner je te la donne ».
J’ai donc été vivre à la Noue, dans cette caravane un peu pourrie, c’est vrai, mais je m’y sentais chez moi. J’ai vécu le conflit de la D281, le début de la compréhension pour moi de la violence de la lutte. J’ai vu des personnes qui m’avaient accueillie se déchirer sur cette question.
Puis il y a eu la Route des Chicanes, Lama fâché… J’ai aidé les copaines à démonter leur cabane, j’ai compris leur détresse et leur colère. C’est mon premier traumatisme sur la Zad dont je n’ai presque jamais reparlé.
Puis il y a eu les expulsions, ma caravane a été retournée et écrabouillée dans les premiers jours, c’était le jeu, on s’y était tous et toutes préparé.e.s. Et puis dans ce chaos j’ai vu tant de solidarité et de force collective que ça a largement compensé la violence des keufs.
Quand je suis retournée sur les décombres c’est encore une fois Amalia qui est apparue, qui m’a dit « Tu vas aller où ? ». Je n’en savais strictement rien. Alors elle m’a recueilli chez elle, à la Riotière, on était beaucoup dans cette petite cabane, à se réveiller au son des grenades assourdissantes et à l’odeur du gaz lacrymo. C’était dur bien sûr, pour tout le monde. Ça aussi je n’en ai presque jamais reparlé.
On a perdu la bataille militaire, alors on s’est lancé dans la bataille administrative, à contre coeur pour quasiment tout le monde. Une nouvelle lutte avec de la paperasse, tellement loin de tout ce que j’aurais pu imaginer. Beaucoup de mes copain.e.s étaient contre cette décision, ielles ont tenté de l’exprimer, n’ont pas eu l’impression d’être entendu, ne se retrouvaient plus dans l’évolution que prenait la Zad et sont parti.e.s.
Moi je suis restée quand même, car j’ai eu la chance qu’on m’accepte dans le collectif de la Riotière. Et puis pour moi ça a été plus facile de faire le deuil de la ZAD avant l’abandon, car je n’y avait rien construit de très concret, si ce n’est un imaginaire de tout les possibles que je ne perdrais jamais. Avec le temps, qui ici passe tellement plus vite, j’ai enfoui tout ces souvenirs, tout les regrets, tout les traumatismes et je n’y ai plus pensé pour regarder devant.
J’ai participé à la commission habitat pendant quelques mois, mais je ne m’y sentais pas très utile. Alors j’ai aidé Vincent et Amalia dans leur projet. Et très vite je me suis retrouvée témoins d’un autre conflit important, le conflit du Rosier.
J’ai encore une fois vu des gens se juger, se crier dessus, mais cette fois il y avait des gens que je connaissais et avec qui j’avais vécu dans les deux camps. J’ai essayé de rester neutre, de faire de la médiation. Ça a marché pendant un temps, au point que lorsque j’ai enfin eu assez d’argent pour m’acheter ma propre caravane j’ai demandé à m’installer au Rosier.
Finalement je me suis trouvé au coeur du conflit, j’ai été accusé d’être une espionne envoyé par la Riotière. Je n’ai pas réussi à m’expliquer correctement, j’ai vécu cette exclusion hyper violemment et j’ai choisi un camp.
A cette époque il n’y avait personne pour faire de la médiation, il n’y avait pas de temps ni d’espace pour cela. J’ai défendu les personnes à qui je devais de pouvoir encore être là.
Et puis le conflit n’a fait que s’empirer, j’ai passé des heures à essayer de le comprendre, d’y trouver des solutions. Je me suis aussi énervée et dit des mots injustes et qui dépassaient ma pensée à certains moments. J’ai eu pendant des mois l’espoir que ça pouvait s’arranger. Durant l’année que j’ai passé entre la Riotière et le Rosier il y a eu des moments calmes, des périodes où les gens se sont reparlé, se sont expliqué. Et puis les gens ont changé, de nouvelles personnes sont revenues avec de la colère, ce que je comprends. Mais j’étais trop fatiguée, j’avais envie de faire autre chose de mon temps. Alors je suis partie et j’ai laissé Vincent et Amalia, seuls et beaucoup plus épuisé.e.s que moi car ielles vivaient cette situation depuis plus longtemps, mais étaient aussi beaucoup plus ancré.e.s dans le lieu que moi. Ça ne pouvait pas être mon combat, je ne le comprenais pas.
Je suis partie vivre à Bellevue, j’ai commencé à y construire un four à pain à faire de l’accueil. J’ai mis mon énergie dans ce lieu qui était aussi bien abîmé par la période post-abandon, mais qui n’était pas en conflit permanent. J’ai continué à revenir soutenir Vincent et Amalia, aussi souvent que j’ai pu.
Je les ai vu de plus en plus épuisé.e.s, à bout de nerfs. Jusqu’à il y a quelques jours où ielles m’ont annoncé leur envie de partir. En effet la dernière histoire conflictuelle avec leur voisin.e.s était celle de trop, la dernière d’une longue liste.
Je n’ai pas pu supporter cette idée, alors j’ai décidé pour la première fois depuis mon arrivée d’oser parler en Assemblée des Usages, de faciliter des réunions… Je me suis pour la première fois sentie légitime et le devoir de faire tout mon possible pour qu’ielles n’abandonnent pas leur projet de vie. Parce que c’est en grande partie grâce à elleux que je suis encore ici, et que j’aime toujours cet endroit. J’ai été dire à des personnes arrivé.e.s depuis peu pour certain.e.s et que je connaissais pas personnellement de partir.
Je ne suis pas une personne de conflit. La guerre je la fait contre le système capitaliste et contre les dominations qu’il favorise. Dans ma vie je me bat pour des modèles d’éducations alternatives, je milite dans des associations d’éducation populaire. Je n’ai pas assez de temps dans ma vie pour faire tout ce que j’aimerais. Pourtant ces derniers jours, j’ai mis le reste entre parenthèses, j’ai pris la parole pour dire des choses que je ne pensais jamais dire dans ma vie. J’ai tenu des positions dont je n’étais pas fier devant des gens qui ne me connaissait pas, qui ne savait pas mon prénom. Je me suis pris beaucoup de violences, de tout les côtés. Je me suis pris des jugements certains entendables, d’autres complètement injustes voire délirants. On m’a menacé physiquement et verbalement. On m’a même menacé de mort sur internet.
Aujourd’hui je n’en peux plus. Je n’ai pas envie d’abandonner cet endroit comme beaucoup de mes ami.e.s l’ont déjà fait, mais je me demande aussi si ce n’est pas le mieux pour moi. J’ai envie de rester, de finir mon four à pain, de pouvoir organiser 3 colonies de vacances à la Zad cet été, avec des enfants entre 10 et 14 ans de tout les milieux sociaux. J’ai envie qu’ielles puissent découvrir toutes les richesses de la Zad. J’ai envie de continuer à faire de l’accueil et à faire des ponts entre beaucoup de gens qui ne se parle plus ici.
Je n’en veux à personne pour tout ce que j’ai reçu comme violences ces derniers jours, car je ne prends rien personnellement. Je sais que nous avons tous et toutes subi énormément de violences, de désillusions. Nous nous sommes repliés sur nos positions, entre personne qui pense pareil et c’est normal. Aujourd’hui nous ne connaissons pas et nous passons notre temps à nous juger, il faut que ça s’arrête. Il faut que l’on recommence à discuter et à se pardonner certaines choses (peut-être pas tout), pardonner les personnes sans forcément pardonner les actes.
Nous n’avons plus de place pour discuter entre habitant.e.s, plus de textes dans le Zadnews, peu d’espace pour se rencontrer vraiment et très peu de personnes qui ont le temps et l’énergie de faire de la médiation ou juste d’écouter différentes versions.
Voilà si maintenant vous voulez me juger, après la lecture de ce texte vous pouvez déjà un peu plus. Si vous voulez parler, je suis disponible pour cela.
Je ne fais partie d’aucune bande affinitaire. Mes personnes de confiance viennent autant de la coopératives bocagère que du POMPS ou des non affiliés et beaucoup d’entre elleux se détestent mutuellement. Je n’en peux plus de voir mes potes déprimé.e.s, qui s’en vont les un.e.s après les autres. S’il vous plaît essayons de faire le deuil de la zad d’avant, PARLONS et s’il vous plaît venez nous aider à tenir les activités non agricoles qui sont primordiales et qu’on porte à bout de bras à quelques’un.e…
Audrey de Bellevue
(La rousse à l’écharpe rouge
sur la vidéo de dimanche 16)
Audrey,
Je ne vais pas te racconter ma vie, encore moins sur la zad. Mais je veux bien te dire que, de par ton texte, je vois que t’est très conditionnée – en gros, que tu n’as pas le choix.
Et ça c’est très grave, que le désèspoir de voir tes chefs – et oui, desolé – dans telle situation d’échec puisse tellement te bouleverser , te containdre, et de t’ammener à pousser, plus qu’à soutenir et à participer, à faire de bouc émissaire, très consciement, dans les schèmas de dominatiin qu’ils ont créé et que toi même tu nourries, tout en subissant, aussi comme beaucoup d’entre nous (“ici”) ont nourri a un moment, dans plus ou moindre mesure.
Cete domination, fondée sur le pouvoir collectif et territorial sur la ZAD, a opressé et continue d’opresser beaucoup de gens, entre lesquelles celles qui ont participé a son écloison floraison et éparpillement.
C’est effectivement triste qu’on te braque, la bas ou sur internet, a cause de la position que tu tiens. Mais, comme dans cette société, beaucoup de positions que des gens avec des belles intentions tiennent, sont opressives, tout en etant opressés au même temps: car ces gens ont des boulots de merde. Juge, flic, banquier, assistant social, prof (et oui il en a qui se prennent des torgnoles par des gosses), vigile, politicien, politicien de gauche, longue longue liste de boulots de merde.
Et dis, Audrey, quand on défend une société de merde, et que tu en est bien consciente en regardant autour de toi, et que cette société, après un ou plusieurs grands *craaque* finalement elle croule…quand ça vient à des gens enragé.e.s, parce qu’elles ont bien leurs motifs, qui t’entrent par la vitrine de ton boulot en criant “c’est la revolution” avec un revolver dans la main,
qu’est ce que tu fais?
Passe la caisse!!!
Salut X,
Merci d’avoir pris le temps de me lire et de ne pas me répondre par un flot de jugements et d’insultes.
Je trouve dommage justement que tu ne me raconte pas “ta vie” (enfin juste un petit résumé de ce que tu as pu connaitre pour en arriver à ce point de vue). Bien sûr je comprends que tu ne puisses pas le faire sur internet, d’ailleurs je ne sais pas trop où j’ai trouvé la force de me livrer face à une foule d’anonymes qui me veulent clairement du mal. Bref
Saches juste que pour moi, on a toujours le choix. Personne ne m’a dit de faire quoi que ce soit et si j’ai pu l’être dans ma vie, là je ne suis pas en position d’être manipulée.
Je n’ai jamais eu aucun.e.s chef.f.e.s (enfin pas longtemps car j’ai toujours démissionné quand je n’étais pas d’accord et pas entendue ou respectée).
Bien sûr je suis bouleversé par toute cette situation de merde, qui réveille pleins d’émotions chez tout le monde.
Mais je suis certaine que l’accueil inconditionnel au Rosier n’est pas possible. Pour avoir vécu au milieu du conflit pendant plusieurs mois. Je ne crois pas que l’on puisse partager un lieu sans se respecter un minimum et réussir à poser des bases d’usage communes. J’espère qu’après ce conflit on arrivera enfin à les établir au Rosier.
Je ne suis pas aveuglée, je suis consciente qu’il y a pleins de mépris et de dominations sur zone, je sais parfaitement que beaucoup de personnes en souffrent. On est une société très loin d’être parfaite, mais je trouve ça compréhensible après tout ce qu’on à vécu ici non ?
Je suis parfaitement d’accord avec toi sur la longue liste des boulots de merde où malgré toutes tes bonnes attentions tu te fais broyer par une institution, par des quotas à respecter, par des ordres absurdes venant de personnes qui ne sont pas sur le terrain… C’est bien pour cela que je ne veux plus faire ces jobs même si beaucoup d’amies que je j’admire les font du mieux qu’ielle.s peuvent (prof, assistante social.e et banquier car pour le reste je n’en connais pas vraiment)
Je ne suis pas d’accord avec toi sur le fait que tout s’écroule ici. Il a pleins de nouvelles personnes qui arrivent tout les jours et que ça fait encore rêvé. Il a toujours de grandes cultures collectives, du pain à prix libre, des projections et des débats ouverts qui parlent de lutte d’ailleurs,des évènements festifs organisés par des gens qui ne sont pas d’accord sur tout du tout, voire ne s’aiment pas mais arrive à bosser ensemble pour un truc qui a du sens. Il y a encore pleins d’autres projets hors légalisation qui émergent ou sont en train de naître.
Pourquoi tu crois que je veux faire venir des enfants ici cet été? Parce que pour moi, comme pour beaucoup, le Zad permet encore beaucoup de choses, même si c’est beaucoup moins incroyable qu’avant.
Je crois encore à cet endroit et je vais continuer de le défendre autant que je peux, même si c’est difficile en ce moment et que j’ai parfois envie d’abandonner.
“Passe la caisse !!!” A qui ? Pourquoi faire ?
Bon c’est le dernier message que j’envoie sur ce site. Ce n’est pas pour autant que je ne veux pas discuter, je ne suis pas du tout à l’aise avec ce mode de communication. Et puis j’ai pris beaucoup de retard dans ma vie avec tout ça.
Si tu veux me répondre tu sais où j’habite, tu peux m’y écrire si tu ne veux/peux pas y venir en personne.
Audrey
Merci d’avoir pris le temps d’écrire ce que tu avais sur le coeur. cela devait demander du courage, et il faut le souligner.
A la lecture de ton texte on sent bien que la zad represente une accroche dans un moment de ta vie qui a été compliqué. Cela a été le cas pour pas mal d’entre “nous”. Ca l’est beaucoup moins de nos jours. Et même pour un certain nombre d’entre “nous” c’est maintenant plus une blessure de plus qu’une chose sur laquelle s’appuyer dans nos moments de détresse. C’est encore un autre espace que nous avons du quitté, plus ou moins volontairement (plus que moins d’ailleur).
Une chose que j’ai noté dans ton témoignage, c’est que tu es arrivée assez tardivement dans l’histoire de la ZAD, à un moment ou les conflits et les “camps” étaient déjà bien découpés. Je suis sur que si tu apprécia la ZAD quand tu l’as rencontrée, tu l’aurais encore plus aimée avant qu’elle devienne le cirque qu’elle est devenue au fur et à mesure que cette “lutte” prenait de l’essor, et que tous les politiciens et carriériste s’y implantaient. Les possibilités y étaient encore plus folles, les choses beaucoup plus claires, les chef.fe.s beaucoup moins néfastes.
Nous sommes beaucoup à l’avoir quittée dégoutés par ce qu’elle ne nous permettait plus d’y vivre.
Ce que je note aussi, c’est que tu mélange beaucoup d’affectif dans ton témoignage. A. t’as semble-t-il beaucoup aidée, et ta solidarité s’est portée vers elle. Malheureusement, l’affectif eloigne souvent d’une lecture un peu politique des forces en présence. La lecture de classe ou de “race” semble notamment absente de ton récit. Et dans les conflits qui se sont joués sur la ZAD, autour des choix entre résistance et légalisation, A. et V. avaient leur parti pris. Ils voulaient leur espace pour faire leur élevage. Ca n’était pas le rêve de beaucoup de personnes qui vivaient là.
Iels sont participé à la normalisation de la ZAD, et ont participé à ce que d’autres formes de vies ne puissent plus y vivre selon leur désir, pour que les leurs soient possiblens. Aujourd’hui iels rêvent de récupérer le rosier pour s’agrandir, sans demander l’avis des autres. Et même à force de faire du conflit et des coups de pression, finissent par en chasser les personnes qui ne souhaitent pas forcément s’intégrer dans cette logique d’élevage ni de normalisation.
En bref, la lecture de conflit en se positionnant par l’émotion et l’affectif a ses limites, et empêche de comprendre les dymaniques de domination qui sont à l’oeuvre. En étant arrivé tardivement sur les lieux, à un moment où déjà un certain nombre de gens n’y venaient plus parce que ne s’y retrouvant plus politiquement, il te manque peut-être une lecture des conflits politiques qui s’y sont déroulés. Et si tes informations à ce sujet te viennent des personnes qui y habitent actuellement, comme A. et V., elle est certainement très partiale et partielle. Je t’enjoint à trouver des personnes qui pourront te donner d’autres versions, à partir desquelles tu pourra te construire ta propre vision, basée sur de multiples sources.
Parce que la ZAD n’est plus que l’ombre de ce qu’elle a été, mais cherche toujours des petits bras pour la faire vivre. Y amener des gens pour y faire des choses, et donc la légitimé, est toujours bienvenue, tant que ces personnes ne dérange pas trop l’ordre établi. Pour ton bien être, elle n’est sans doute pas la solution, et il ne sert pas à grand chose à s’accrocher à ce rève qu’on te vend mais qui n’a que peu de réalité de nos jours à cet endroit.
Cordialement,
Un des milliers d’exclu.e.s de l’ag des usages.
personnes dans aucun commentaires a dit que ce type etait sympas tu lis ce que tu veux lire ou quoi !
pour moi qui es un temps habité au rosier j’aimerais peut être pas vivre avec ce type MAIS V. de la riotire et maintenant rosier colonisé dit rosier nord est aussi une brute, il a par exemple frappé un ancien habitant du rosier, il a aussi volé et donner une caravane du rosier qui ne lui appartennait pas, compte s’installer légalement non pas a la riotiere mais au rosier !!! ! et la liste est longue oui car V. ne s’est entendu avec AUCUN de ses voisins du rosier ancien ou nouveaux occupants
seulement V t’a l’air gentil t’a l’air sincere quand il ment dans un film et se promene avec un bébé (de 7 semains ouha!) dans les bras. il est pas habller en trailli mais en bucheron quebequois c’est vrai que ça en jette
et puis il parait qu’il leche si bien le cul de la prefete !
“Je ne fais partie d’aucune bande affinitaire. Mes personnes de confiance viennent autant de la coopératives bocagère que du POMPS ou des non affiliés et beaucoup d’entre elleux se détestent mutuellement. Je n’en peux plus de voir mes potes déprimé.e.s, qui s’en vont les un.e.s après les autres. S’il vous plaît essayons de faire le deuil de la zad d’avant, PARLONS et s’il vous plaît venez nous aider à tenir les activités non agricoles qui sont primordiales et qu’on porte à bout de bras à quelques’un.e…”
je te conseil la lecture de la brochure “le milieu est pavé de bonne intentions”
puisses-tu un jour prendre partie car qui ne prends pas partie prends de fait le partie de l’oppresseur.
et réalise ta place confortable: c’est pas tout le monde qui a été bien accueilli a bellevue, qui peut naviguer d’un milieu a l’autre, a qui on donne une carlo (sait tu que vincent a voler celle d’un pote ? mais prefer tu croire sa version ?) c’est pas tout le monde qui supporte de vivre dans un monde légalisé, asceptiser… et qui trouve joyeux de faire vivre des activité agricoles (seulement celles qui qui ne dérangent pas les paysans) au coté de ceux qui s’approprie la terre et nécocie avec l’etat sur un lieu de lutte quand tant d’autres sont enfermer tuer blésser pas celui-ci.
déso tu a l’air bien propre et bien gentille mais ton recit ne m’emeut pas plus que ça! tu connais l’histoire de tous ceux qui sont passé par le rosier et qui sont partie degouter ?tu a surtout l’air bien naïve mais c’est une apparence tu est là depuis suffisament longtemps pour savoir ce qui s’est passé en réalité tu as choisi ton camps sans en avoir l’air et oui si le pomps ou mieux le chips existait encore tu y aurais toute ta place…
le deuil de la zad d’avant est fait pour beaucoup (des milliers de gens ) ou est encore en cour pour d’autres
ça ne veux pas dire l’acceptation de la nouvelle zad !
LA ZAD EST MORTE
à “‘”: tu dis que la Grée “ne s’est pas fait expulser au printemps 2018 pour la simple et bonne raison que certains de ses habitants avaient en fait déposé des fiches. Ha ben ça on s’en vante moins, hein ! Ce même lieu qui voudrait pouvoir continuer de bénéficier de l’aura de radicalité dont il fait son fond de commerce chez ceux qui veulent bien se laisser berner par ses poses rageuses mais dont les habitants sont allés il y a quelques semaines entamer, discrètement, des pourparlers avec la mairie de Vigneux.”
Saches que nous assumons ce que nous faisons, par exemple dans le texte “Projets pour La Grée’cultures hors normes du futur” dispo ici https://zadinvendue.antirep.net/ extrait: “Autour de l’ancienne ferme de La Grée, deux projets « agricoles » avaient été déposés en Mai 2018, sous la menace du gouvernement d’anéantir les récalcitrant-e-s, et malgré la volonté d’une majorité d’occupant-e-s du lieu de ne rien négocier avec le pouvoir aux bottes des banques, multinationales et actionnaires… Ceux-ci n’ont pas été acceptés sous prétexte de ne pas avoir été suffisamment « développés ». Mais cela a permis aux occupant-e-s de ne pas être expulsé-e-s lors de la seconde phase de « normalisation » par la destruction, qui débuta le 17 Mai 2018, celle des « Sans Fiches » qui ne voulaient pas se plier à la stratégie des « fi-fiches » élaborée dans l’urgence par une poignée de zadistes qui venaient d’appuyer l’ACIPA et la Coord, dans le sacrifice de la route D281, dite « des chicanes » en janvier de la même année…”
Par ailleurs, nous ne somme jamais allé “entamer des pour parler” à la mairie, simplement essayer de comprendre à quelle sauce nous allons être mangé… l’enregistrement audio de cette rencontre est dispo à la Grée…
super vazy mets l’enregistrement du rendez-vous à la mairie ici qu’on se marre !
un peu de transparence, un peu de courage, bordel !
on est pas mal de loin qu’on aimerait bien que vous le rendiez disponible à tout le monde l’enregistrement. si ya vraiment rien à cacher, faut le mettre sur le site.
parce que d’après des potos à qui certains autres de chez vous l’ont raconté, il parait que vous leur demandez quelques petites faveurs bien poliment au maire dans le rendez-vous.
on vous a pas défendu pour ça.
ça c’est marrant aussi les comptes à rendre à tout le monde
et les enregistrements sonores et visuels des réunions secrètes du CMDO ?
et les milicien-ne-s dont mêmes les autres membres reconnu-e-s du c.m.d.o ne connaissent pas toutes les activités, peuvent iels communiquer en toute transparence ?
et les réunions secrètes d’influence et de “cadrage” des a.g, on en parle ?
et votre propagande papier, payé par les caisses du mouvement, écrite par vous seul-e-s ?
et tout ça pue
Sauf que là il y a d’un coté tes habituels fantasmes conspiranoïaques sur le grand méchant CMDloup
et de l’autre un problème factuel qui est cette fameuse réunion des pseudo « invendus » avec le maire de Vigneux. C’est pourquoi pouvoir faire bénéficier à ceux qui vous avez fait croire plein de mythos sur les réseaux sociaux de cet enregistrement à la mairie, puisqu’il existe, semble encore le plus correct.
non l’histoire là c’est le coup de pressions au rosier
ET NON C’EST PAS MYTHO que d’affirmer que ce qui avait été décidé a la réu de bellevue c’etait de dégager 4 personnes et de detruire des cabane. et je pense que TU le sais bien COMME le fait que vincent a recement volé une caravane au rosier (avant même l’arrivé de ce type)
QUE JG a tenter de donner un coup de hache a quelqu’un apres c’etre installé au beau milieu du rosier ou ils deteste pourtant tous le monde
-ETC etc etc
sinon oui des enregistrements de plein de truc on aimerais bien avoir comme dirait l’autre, c’est sur
@amateur de documentation sonore as tu des enregistrements des différentes réunions secrètes des différents groupes autoritaires de la ZAD ( même de 2012 ou avant) ?
as tu les enregistrements des conversations amicales entre appelos et gendarmes/militaires durant les expulsions ?
as tu les enregistrements avec la préfecture ?
on est preneuses grave grave !
bisou-bisou
Dans la famille légaliste, au service de l’ordre et de la propriété, les rôles sont bien répartis: il y a les cerveaux, quelques gros bras, et à côté de la petite foule des consciencieux et autres besogneux, les inévitables petites pestes, un rôle où nul ne te surpasses.
Audrey, tu ne m’en voudras pas de te parler aussi franchement en public puisque, après que tu as fait toi-même ta présentation, tout le monde connaît maintenant «la rousse à l’écharpe rouge sur la vidéo »…
Mais peut-être pas encore assez, car tes larmoiements sur Internet ne donnent pas la juste mesure de tes talents! Car ceux qui te lisent ne savent pas par exemple, quand tu te plains que nous n’avons plus de place pour discuter, que ces deux dernières années, tu t’es mêlée allègrement de toutes les embrouilles de la zone avec une constance exemplaire à être toujours la plus parfaitement impolie et imbuvable avec tous tes adversaires, et qu’en particulier, tu as participé activement à tous les coups de pression pour fermer les espaces de liberté, d’accueil et de rencontre, en premier lieu l’espace collectif de la Wardine.
A oui mais tout ça, nous l’apprenons maintenant, c’est pour recevoir des enfants en colonie de vacance («de toute origine sociale» qui plus est), enfants qui pourraient être choqués de voir les derniers barricadiers y noyer dans le quantique leur chagrin d’avoir été trahis.
Après de si méritants efforts, tu n’en peux plus, nous dis-tu?
Je tiens cependant à rassurer ceux que je vois qui déjà s’alarment : il faut croire que quelques jours après avoir rédigé ce commentaire tu avais un peu repris du poil de la bête, quand tu es venue avec un membre du petit club légaliste local mettre à nouveau la pression à un des derniers copains qui continue à vivre à côté de la Wardine après le démontage de la cuisine collective et lui demander de partir. Avec cette précision:
« Et pense même pas à aller au Rosier! Mettez-vous ça dans la tête: l’accueil inconditionnel au Rosier c’est fini! »
Je te laisse rectifier au besoin, au cas où tes propos auraient été mal rapportés.