La faculté de Nantes joue donc en faveur du capital ce que nous nommerons clairement.
Ce paradoxe clair n’est que le reflet d’un paradoxe plus grand qui naît des politiques de l’Etat.
En effet l’observatoire de la pauvreté et de l’exclusion sociale sera définitivement supprimé au 1er janvier 2020. Unique moyen d’avoir accès à des sources indépendantes permettant d’éclairer la situation sur toutes les formes de précarités.
Un étudiant, racisé est actuellement entre la vie et la mort. Nous ne pouvons plus rester muet.t.e.s face à cette indifférence globale.
La précarité étudiante touche 1 étudiant.e sur 4 (20%) selon l’Observatoire de la Vie Étudiante.
Cela veut dire que la plupart des étudiant.e.s en France vivent sous le seuil de pauvreté.

Sur quels critères se basent les capitalistes, bourgeois aisés qui manient les mensonges aussi bien que la fraude fiscale pour définir nos conditions de vie ? Qui est le/la plus à même de décrire et de savoir ce qu’est être dans le besoin? Il semble que ça ne soit pas les bureaucrates qui puissent décider impunément de qui aura ou n’aura pas une bourse et par extension, qui pourra ou ne pourra pas manger, se laver, se soigner, se chauffer, avoir une contraception ce mois-ci.
Voilà pourquoi nous appelons toutes les facs à se joindre à une journée de blocage Lundi 18 Novembre.

Restons solidaires et acharné.e.s face à un capitalisme meurtrier qui gangrène nos facs, nos hôpitaux, nos vies entières.

La préacarité empêche les étudiants de se loger. La précarité empêche les étudiants d’étudier. La précarité pousse au suicide.

Face à cela, il ne nous reste plus qu’à résister. Lundi, bloquons les universités. Ce ne sera que le début.

RENDEZ VOUS 6H DEVANT LE PÔLE ETUDIANT