Les saluts nazis de ces skinheads aguerris ne gênaient pas la Police locale, qui d’ailleurs surjouaient les contrôles au faciès dans nos cités HLM.
Mais grâce à Mourad et à tous ceux qui l’ont accompagnés, les skins fachos ont été dégagés d’Angers (Sauf 1 qui a fait sa rédemption et son repentir et qui vit enfin la richesse de la multiculturalité et de l’égalité entre humain-e-s. C’est lui qui nous a avoué qu’une institution finançait parfois une association en échange de leurs loyaux services). Quelqu’uns de ces hammerskins auraient été militaires (?).
Comble de l’histoire, ils étaient menés par un certain « Black nazi ». Ce dernier s’tapait la tête et aimait la baston.
Enfant de la DASS, il avait grandi dans une famille aristo et réactionnaire qui a fait de lui l’outil radicalisé par excellence dans toute sa contradiction.
Plus tard, des hooligans ont rejoint les rangs. Mais en face d’autres avaient rejoints les rangs aussi. Les quartiers avaient dégagé ceux qui servaient le système, combien même aujourd’hui les fachos croient en être les rebelles.

9 ans après, ce sont d’autres nazillons qui seront jugés au TGI d’Angers pour violences racistes (mardi 5 février 2019). Plus faibles, plus aristo, moins nombreux, mais conscientisés et surtout cons. Leur bar a fermé par de multiples actions, ou pour d’autres raisons, sans que les institutions ne soient vraiment à l’oeuvre, sur notre ressentiment même d’une certaine protection.

La lutte contre les fachos et contre le racisme ne doit jamais faiblir. Redevenons en les acteurs et les actrices !

Merci et hommage à Mourad