En plein centre ville, trop visible, peur de se faire « déborder », menace d’envoyer des contrôles sanitaires, tous les arguments sont bons pour s’opposer.

Elle propose plutôt un autre lieu, appartenant aussi au Diocèse, plus éloigné, moins visible, de 70 places, sans collaboration avec des asso et collectifs présents au gymnase depuis le début pour un coût de 40 à 50€/jour jusqu’en août.

Le diocèse a accepté cette proposition d’hébergement d’urgence. Mais l’hébergement d’urgence n’existe pas et que viendront les 70 en août quand cet hébergement n’existera plus ? L’Autre Cantine a demandé à ce que les deux projets soient mis en place, simultanément.

Hier, le Diocèse nous a fait savoir hier qu’il refusait que l’école Notre Dame du Bon Conseil soit utilisée comme centre d’hébergement alors même qu’elle est vide depuis plusieurs années et vouée à la démolition.

Pire, il a même mis en place une stratégie de chantage : le centre d’hébergement de 70 places de la mairie est prêt à accueillir cette semaine des habitant-es mais cela ne sera possible que si tout le monde quitte le gymnase !!!

A moins d’une semaine de Noël, le Diocèse de Nantes est prêt à remettre à la rue des familles, des mineurs, des hommes et femmes !!!

Aujourd’hui se tient le conseil d’administration du Diocèse : va-t-il demander l’expulsion du gymnase ?

Nous vous invitons à réagir et faire entendre votre indignation auprès de l’évêque de Nantes :

secretariat.eveque@nantes.cef.fr

L’abbé PIerre disait que « chaque hiver il y aura le scandale des sans-logis » et qu’il y a « une loi avant les lois : pour venir en aide à un humain sans toit, sans pain, privé de soins, il faut braver toutes les lois.”

A bon entendeur …