Dans la nuit du 29 au 30 avril à rouen, la vitrine d’un restaurant, « la conjuration des fournaux » a été cassée. Comme un geste de rage à l’encontre d’un réseau autoritaire qui n’hésite pas à festoyer avec la gauche bobo, tout en participant à la gentrification du dernier quartier populaire de la rive droite de rouen.

Comme un coup de masse aux appellos, qui collabore à l’intégration de nos luttes dans la norme capitaliste, patriarcale et coloniale. Il n’y a pas d’autonomie sans rupture avec l’état et les institutions, ces bouffons prônent l’une en papotant avec les autres.

Comme un passage à l’acte pour marquer, encore, la rupture avec ce groupe dont l’idéologie permet tous les moyens pour arriver à ses fins, et dont les fins ne sont que l’accroissement de sa puissance.

Un coup porté à la marchandisation (faut-il rappeler, qu’en plus de leurs espaces marchands, ils utilisent la zad pour cultiver le blé qui sert à leur usine à pâtes (Rouen, aussi), qu’ils vendent?), à la propriété privée (dont l’accès leur est garantie par des héritages, tout fils et filles de bourges qu’ils sont, s’empressant d’accumuler du capital), et à leurs détestables stratégies autoritaires.

Comme une amorce qui pourrait annoncer d’autres pressions sur la détente.

Parce qu’ils renforcent les normes et pourrissent les luttes, on a décidé de s’attaquer aux moyens matériels qui leur donne de la force (de la thune et du réseau). Il apparaît nécessaire de faire rupture avec ce réseau autoritaire et les personnes qui collaborent avec, celles et ceux qui trouvent du confort à leurs côtés. On attaque parce que nos idées se réalisent en actes, et si pleins de textes critiquent en profondeur leurs pratiques et perspectives, ce soir nous avons choisi l’action directe.

Contre ceux qui font des idées révolutionnaires un outil de séduction pour encarter large.

Contre l’état, ses normes et celles et ceux qui s’en servent pour gagner en force.