Avec le soutien de Didier Coupe-papier, directeur de l’UFR de langues et anti-blocus notable qui s’est auto-proclamé comme gestionnaire (pompier pyromane) des « troubles » suite aux actions de cette semaine, la situation s’est logiquement envenimée ce matin, alors que le blocage avait été voté en AG compte tenu de la passivité de la direction face aux revendications.

Aujourd’hui, à 9h30, un étudiant déjà connu pour ses actions fascisantes est arrivé devant l’entrée bloquée du bâtiment de l’UFR de Géographie IGARUN avec une barre de fer. Il s’en est servi à plusieurs reprises pour essayer de frapper les bloqueur-euse-s, en suivant les appels énoncés précédemment. Nous attendons une condamnation ferme de ces actes par la présidence.

Cet événement est symptomatique de la situation anxiogène qu’essaye d’instaurer la direction, en essayant de diviser les étudiant-e-s entre elleux et avec le personnel. La stratégie de tension et de pourrissement adoptée par la direction de l’université est ce qu’il y a de plus déshonorable pour celle-ci, censée être responsable et garante de la sécurité. Les membres du personnel de l’Université sont aussi excédé-e-s par l’absence de considération d’Olivier Laboux, preuve en image avec les pancartes qu’illes ont affiché ce matin devant le bâtiment Tertre.

Une discussion a également été engagée avec M. Bernoussi, Premier Vice-Président et Vice-Président au Conseil d’Administration qui s’est rendu sur le campus ce matin. Quelques étudiant-e-s mobilisé-e-s sont venus le voir pour affirmer leurs revendications : l’obtention de deux amphithéâtres pour pouvoir organiser une Université Populaire, un espace d’échange et d’organisation ; une banalisation des cours lors des journées nationales de grève (il n’a pas retenu l’idée d’une banalisation lors de NOS journées de grève, à Nantes) ; un arrêt immédiat des intimidations policières sur le campus, qui pavanent avec leur voiture en rompant la franchise universitaire, et que M. Bernoussi prétend dénoncer avec fermeté.

Nous n’allons pas cesser les blocus pour autant, nos revendications n’ayant pas été prises en compte. Nous avons enfin, après quatre jours de blocage, pu discuter avec quelqu’un de la présidence, nous attendons de cette discussion qu’elle soit suivie d’actes et demandons toujours la démission d’Olivier Laboux qui nous a prouvé une fois de plus son mépris du personnel et des étudiant-e-s.