Le carnaval démarre en fanfare, encadré par un nombre démesuré de gendarmes mobiles et un hélicoptère. Lors du passage devant la préfecture, au moins 3 grenades lacrymogènes sont envoyées sur les manifestants faisant une trentaine de victimes.

Plus loin, au retour sur Bouffay, les participant.es au carnaval doivent faire demi tour devant ses lignes de GM menaçantes qui repousse sans ménagement le carnaval.

En tentant de prendre une rue à Bouffay, les porteur.se.s de la banderole sont frappé.es : plusieurs personnes sont victimes de coups de matraque. Au moment d’une seconde tentative d’avancer dans une autre rue, quelques personnes sont violement séparées du cortège par les flics, certaines à nouveau matraquées, d’autres volontairement plaquées aux murs. Pour une simple remarque, un manifestant sera violement interpellé, presque étranglé.

En résumé on estime à une quinzaine de personnes frappées et une trentaine gazée sévèrement, s’intégrant dans une volonté de terroriser les personnes qui veulent manifester.

Heureusement aucune blessure sérieuse n’est à signaler.