#nddl – « déchicanisation » : comme un malaise
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Zad
Lieux : MexicoNotre-Dame-des-Landes
Chère B,
J’entends bien que tu as participé en toute honnêteté, en toute conscience de militante, et non née des dernières pluies, comme quelques autres de mes lointain-e-s et proches, à un processus démocratique – ou du moins défini tel par la logique dominante – de discussion, aboutissant à la décision majoritaire de « dégager », sur le site de NDDL, l’emblématique ROUTE DES CHICANES : décision dont cependant tu dis toi-même craindre qu’elle ne génère des « accrochages » (ce qui signifie, à mes yeux : qu’elle ne cristallise des divisions, voire de violentes oppositions et fractures internes, ce qu’attend vraisemblablement le pouvoir).
Je ne suis évidemment pas en position d’en contester la validité, ni d’en prédire les conséquences. Je n’ai, comme l’on dit, pas voix au chapitre.
Mais permets-moi de te soumettre, depuis mon (pas si) lointain Mexique, quelques interrogations et réactions.
1.
Pourquoi si vite ? Pourquoi devancer l’ultimatum du pouvoir ? Cela sent (pardon, mais j’ai le nez exercé) le marchandage occulte, les arrangements de sous la table. Qui réellement négocia avec qui ? Qui s’engagea à quoi ? Et surtout : Qui lâcha qui(s) dans cette affaire ? Qui a (ont) intérêt à « calmer le jeu » en perspective d’une « négociation » sur l’avenir de la ZAD », soit, sur l’occupation productive du territoire ? Et enfin : au prix de quel abandon ?
2.
Pourquoi une décision régie par le principe mathématique de la majorité, ce qui signifie : contre une minorité ? N’aurait-il pas été plus sage et plus conforme à la dynamique historique de NDDL, de se donner la peine (comme l’on fait dans les communautés indigènes du Mexique ou d’ailleurs, et particulièrement au sein du mouvement néo-zapatiste au Chiapas) de parvenir – et tant pis pour le temps que cela exige – à une décision UNANIME ? N’est-ce pas se soumettre au modèle frelaté de « démocratie » que toute l’expérience de NNDL précisément récuse ?
3.
Cette hâte à nettoyer la route, quels qu’en soit les motifs argumentables affichés, s’apparente, en termes tactiques, à déposer les armes avant qu’aucune garantie de paix n’ait été donnée par l’ennemi : erreur fatale comme l’attestent mille exemples historiques. Pour mémoire – pardon si je parle encore depuis le Mexique – : l’EZLN, quoiqu’engagée dans un processus pacifique, n’a jamais déposé les armes, consciente qu’elle est de l’absolue duplicité du pouvoir.
4.
En termes symboliques, cela me paraît franchement désastreux. Il y a comme un fantasme hygiéniste à l’œuvre dans cette opération. Effacer des traces, ce n’est jamais innocent. La route en question constitue l’une des plus fortes images (mémoire-trace-symbole) de la résistance, une forme concrète d’affirmer : « No pasarán »… S’empresser de vouloir la dégager, disponibiliser, normaliser, propriser, sous le prétexte de passer à une étape « constructive » (les précédentes ne le furent-elles donc pas ?), cela me semble vouloir effacer du même coup l’énorme portée de son nom même : route des CHICANES, c’est-à-dire des fragiles entraves, des « remparts de brindilles » que les exclus de l’ordre dominant, les impossibles, les irréductibles, les sans-titre et sans-nom, soit, comme dirait Eduardo Galeano, les NADIES, construisent, comme ils peuvent, avec des débris de métal rouillé, des pneus crevés, etcétéra, pour l’empêcher d’avancer davantage, ne serait-ce qu’un temps, pour l’empêcher de parvenir à les écraser définitivement. Détruire les chicanes, c’est alors, toutes proportions évidemment gardées, comme démolir les vestiges des maisons bombardées pour reconstruire l’après-guerre dans une logique d’oubli. On sait aujourd’hui où conduisent les logiques d’oubli : à la renaissance de toutes les formes du fascisme.
5.
Je suis consterné par les propos, relayés par Europe 1, de Julien Durand, porte-parole de l’Acipa, justifiant la décision de dégager la route sur le thème ‘tourner la page’, (je ne sais pas si cette inquiétante expression est de lui ou des journalistes) :
“Puisque que le projet de Notre-Dame-des-Landes est abandonné, il n’y a plus de menace et nous ne sommes donc plus dans une phase de résistance. Désormais, il faut penser autrement, c’est-à-dire penser l’avenir de la zone pour qu’il y règne une bonne entente, une sérénité, et un dialogue pour aboutir à une vie quotidienne normale.”
Ils me semblent d’un angélisme accablant – « bonne entente », « sérénité » = déni de toute dimension politique et du caractère éminemment fécond de la conflictivité inhérente à cette expérience communautaire hétérogène -, et par ailleurs gravement réducteurs : il ne s’agissait donc QUE de l’opposition au projet d’aéroport – et alors « on a gagné » – et non pas, en même temps et transcendant cette opposition, d’une expérience historique exceptionnelle et par essence a-normale, hors-norme, innormalisable, qui demeure, quant à elle, évidemment menacée ? Il ne s’agit donc plus de résister à l’ordre dominant (qui ne s’est pas miraculeusement aboli avec l’abandon du projet) en continuant de nourrir la « page », mais seulement de la « tourner »? Seulement de revenir à « une vie quotidienne normale » ?
6.
Parlons, puisque l’occasion s’en présente, des rapports entre la « page » et sa/ses « marge(s) » : c’est un paradigme pertinent, tout aussi bien pour comprendre quelque chose dans l’histoire du long processus dit d’hominisation (qui nous séparerait, comme certain-e-s s’obstinent encore à croire, de ce qu’elles-ils nomment les bêtes) que dans celui de la construction (individuelle ou collective) d’une quelconque pensée, d’une quelconque pratique dans les sociétés humaines, ou dans celle des rapports sociaux eux-mêmes, et, surtout, DANS CE QU’IL EN RESTE POUR AUTRUI, c’est-à–dire dans ce que l’on transmet à celles et ceux qui nous survivront. Pages nettes, « mises au propre » (comme on disait à l’école), utiles à l’avenir, bonnes à communiquer, qui se taisent pudiquement ou bien obscènement (sacrifice rituel en forme de déni d’origine) sur leur envers, c’est-à-dire, en vérité, sur ce qui les nourrit et les fonde : ces marges sales, saturées de taches et de graphes informes ; ces marges honteuses que « l’ordre public » enjoint de s’effacer, dans le passage du brouillon au texte publiable. Or si c’est seulement la page que retient l’Histoire (ou du moins l’Histoire officielle), ce sont pourtant ses marges, et elles seulement, qui la font UNE histoire, NOTRE histoire.
7
L’une des dimensions essentielles de cette expérience n’était-elle pas qu’elle aura permis, comme et plus que quelques rares autres, à des jeunes et moins jeunes « en rupture de système », c’est-à-dire porteurs de la plus belle, la plus saine espérance de sortir enfin, de forme « légale » ou non, mais de sortir EN ACTES, à leur propre manière, de ce cycle de mort qu’on nous impose pour seul destin, seul horizon possible – de se reconstruire comme sujets en reconstruisant collectivement, comme disent nos frères zapatistes, un « autre monde possible où trouvent place tous les mondes » ? Si ce sont eux qui doivent aujourd’hui, au motif apparemment consensuel du « désengagement de la route des chicanes », se trouver sacrifiés sur l’autel de la « normalisation » ou de la « pacification », alors, chère B., l’aventure exceptionnelle de NDDL tombera misérablement, pour notre plus grande honte, dans les tristes et lugubres poubelles de l’Histoire.
Janvier 2018
Marc Georges Klein
La bonne volonté de l’état s’est formalisée par une mesure d’apaisement.Je pense qu’il est souhaitable de répondre par une autre mesure du même ordre, car de toute façon cette route aurait été dégagée par la force sans aucun état d’âme.
De cette façon les discutions pour le foncier de la ZAD seront apaisées et ne présume pas de faiblesse pour la mener. Des zone de non droit existent par ailleurs mais personne ne va s’en occuper et les médias passent à autre chose. LA discrétion est un bon moyen d’arrondir les angles : qui a parlé de la fin de la reise en état de cette route ?
“Si ce sont eux (NR les habitants de la route des Chicanes) qui doivent aujourd’hui, au motif apparemment consensuel du « désengagement de la route des chicanes », se trouver sacrifiés sur l’autel de la « normalisation » ou de la « pacification », alors, chère B., l’aventure exceptionnelle de NDDL tombera misérablement, pour notre plus grande honte, dans les tristes et lugubres poubelles de l’Histoire.”
Sur la zad, on accueille tout le monde. Personne n’a faim ni froid, voilà ce que tout habitant du lieu interviewé se plaît à rappeler. Donc l’aventure exceptionnelle survivra si cela est mis en pratique. Il n’est pas question de sacrifier ces personnes mais de les reloger dans la zone et de les aider à reconstruire ce qu’ils souhaitent et peuvent ailleurs que sur la route. Ce serait une marque incontournable de la réelle solidarité qui existe sur place.
et personne non plus n’a à recevoir de telles leçons de morale de qui n’est pas sur le terrain, ou au moins plus ou moins directement concerné. Ya basta!
“Il n’est pas question de sacrifier ces personnes mais de les reloger dans la zone et de les aider à reconstruire ce qu’ils souhaitent et peuvent ailleurs que sur la route.”
mouais, je veux pas être mauvaise langue mais n’importe quel chef de projet immobilier dit à peu près la même chose quand il s’agit de gentrifier un quartier…
Quand “n’importe quel chef de projet immobilier” dit qu’il fait beau quand il pleut, on n’a plus le droit de dire qu’il fait beau quand il fait beau ?
Utiliser l’argument des personnes concernées pour ce texte est à la fois méprisant et montre une piètre mémoire de la lutte.
D’une part c’est oublier la délégation de la zad qui a été envoyée là bas il y a pas si longtemps. Des liens se sont tissés et perdurent. Et c’est aussi partir un peu vite du principe que l’auteur n’a pas de liens charnels avec la zad, mais ce n’est pas à moi d’en dire plus.
D’autre part, parlons-en des concerné-e-s : il ne sufit pas de se présenter comme Camille, ni même comme le soit-disant ensemble des composantes de la lutte pour faire croire que les habitant-e-s de la route ou de ses abords sont d’accord. Si tel était le cas (au delà de ce que je sais) il y aurait eut une grande communication sur le nettoyage.
Un peu d’humilité pour accepter les critiques ferait du bien à beaucoup dans cette lutte.
Mais j’ai simplement dit être accord avec l’auteur là où il écrit, en fin de préambule : “Je ne suis évidemment pas en position d’en contester la validité, ni d’en prédire les conséquences. Je n’ai, comme l’on dit, pas voix au chapitre.”
C’est dégueulasse de dire que les personnes qui ne sont pas sur place ne peuvent pas critiquer. C’est la technique utilisée depuis quelque temps pour pousser les gens à ne pas se sentir légitimes à ouvrir leur gueule et c’est très chiant !
Le mouvement contre l’aéroport ET son mode n’existerait plus sans le soutien des gens qui n’habitent pas la zad !
À la dernière AG (qui tenait plus d’une réunion d’information que d’une AG), il a carrément été dit que la priorité dans les tours de parole serait donnée aux habitant.es et aux gens qui viennent souvent, parce que les autres comprennent pas trop les enjeux. C’est abbérant ! Les personnes qui n’habitent pas la zad, elles ont juste le droit de venir faire des chantier et de fermer leur gueule sur les trucs merdiques qui sont en train de se dérouler ?
Salut Copain, acipa, cmdolala et autres braves gens com’y’faut…
Peut on savoir qu’elle est la prochaine étape d’ors et déjà décidée par “l’ensemble du mouvement” ?
Bisous.
Eh les jusqu’au-boutistes, rappelez-vous, ce projet d’aéroport a été a-ban-do-nné : ceux qui tiennent à poursuivre la lutte contre “son monde” sont les bienvenus à Bure, par exemple (entre autres lieux où il y a mieux à faire qu’à se chamailler pour à peu près rien).
clac patrimoines de l’humanit ne l’ont pas ét, l et kbanes de la route etc … ni moulages, et pas de fotos 3D !
c’est en mm temps une grande victoire et une petite victoire, vu ski rste de p1 sur la planche ! en 1complète tant qe la m’nass d’expulssion des oqpants “illéjtimes” planera
Les travaux sur la D281 sont finis! Après une semaine de chantier, de tensions et de doutes parfois, de fatigue beaucoup, nous sommes parvenu, ensemble à tenir la promesse que nous nous étions faites de rendre la route à la circulation. L’Etat voudra bien croire que nous l’avons fait pour répondre aux exigences du premier ministre, nous, nous savons bien que ce qui l’a emporté c’est la volonté de continuer à faire ensemble, le désir de nos voisin.e.s de retrouver l’usage de la route, l’envie des paysans de pouvoir y circuler plus facilement. Il n’aura pas été facile pour nous, occupant.e.s, de démonter la cabane de Lama Faché, et nous n’oublions pas que cette route des chicanes a été longtemps le symbole de notre résistance victorieuse face à l’opération César. Mais le symbole ne valait sans doute pas risquer de commencer les négociations
sur l’avenir de la zad dans de mauvaises conditions. L’assurance répétée des autres composantes que nous serons toutes et tous ensemble pour défendre la totalité des habitations de la zad a emporté la décision. Il n’y aura pas d’aéroport, il n’y aura pas d’expulsions!
Ce matin vers 10h, la préfète est venue se prendre en selfie sur la D281. C’est de bonne guerre, comme le fait que certain.e.s camarades l’accueillent en lui montrant leur cul… Elle aura aussi pu lire sur son passage plusieurs banderoles, de soutien à la lutte au Rojava, “Zone A Défendre, résistance et sabotage”, “capitalisme vert, le mur de toute manière” et bien d’autres. Lors d’une courte pause à Bel Air elle a rencontré brièvement un représentant de COPAIN pour évoquer le début des travaux de rénovation de la route, celui-ci a dit qu’il serait malin que la DIRO vienne sans escorte policière qui serait perçue comme une provocation par les occupant.e.s. Elle s’est ensuite rendue à Notre-Dame-des-Landes pour une courte conférence de presse où, bonne joueuse, elle a reconnue l’important travail réalisé par des centaines de personnes tout au long de la semaine et admis que désormais les conditions étaient réunies pour commencer le processus de négocation avec le mouvement anti-aéroport.
La plus grand victoire est de vaincre sans avoir à combattre (grosso-modo).
Si l’Etat peut y prétendre (réouverture de la D 281,etc, sans envahissement gendarmesque), en fait c’est bien le mouvement anti aéroport malgré ses grandes différences internes – citoyennistes bon teint, révolutionnaires, arrachées ou post modernes- qui a vraiment emporté une victoire avec l’arrêt du projet, malgré les fortes pressions sur l’état, et sans qu’une grenade soit tirée…
Cette victoire serait encore plus éclatante si ce collectif constitué d’occupant-e-s, de paysan-ne-s, et autres personnes, nantaises et d’ailleurs, était capable de rester soudé pour constituer un lieu différent et des modes de vie nouveaux, capable de durer en innovant dans la durée. Il ne faut pas viser la lune , bien sûr, après les échecs répétés des mouvements sociaux récents, mais
À propos de cette D281, Thucydide disait aussi (grosso-modo) en parlant de la cité athénienne: “C’est la communauté vivante de ses habitants qui pourra assurer l’avenir de la cité, bien plus que la hauteur et la longueur de ses remparts”. C’est bien la solidarité active envers la ZAD qui la protègera, plus qu’un tas de pneus.
Tournons la page de la D281 et de ses pseudo-barricades qui barricadaient pas grand chose, il y a bien d’autres enjeux, de rencontres d’initiatives et de jeux à initier sur ces 1000 hectares, avec un peu de ruse face au pouvoir des médias et de la préfecture, et sans avoir à se vendre pour autant! Les récupérateurs n’ont que l’espace que le mouvement leur laisse, ou pas! Tout dépend de l’intelligence collective. Face à ce monde mortifère du capital, innovons!
Hey j’ai d’autres phrases toutes faites si tu veux, je te laisse trouver les sources, hein, vu ta culture ça devrait être facile :
– “Quand le sage désigne la lune, l’idiot regarde le doigt”
– “Viser la Lune Ça me fait pas peur Même à l’usure J’y crois encore et en coeur Des sacrifices S’il le faut j’en ferai J’en ai déjà fait Mais toujours le poing levé”
Bon, sinon, à part la philosophie, bah y’a la vie.
Alors : que certain-e-s fassent le choix de protéger la zone en passant des accords avec ce qui a été combattu, mouai, hein, pourquoi pas, c’est une stratégie comme une autre. Mais une stratégie, pour qu’elle marche collectivement, surtout dans un tel mouvement, il faut qu’elle convainque tout le monde, qu’elle donnne de réelles garanties de protéger toutes les diversité, pas uniquement en blablabla, et … qu’elle ne passe pas en force avec moult propos oppressifs en AG ! Lorsque tu vois la personne qui te “représente”, qui va “négocier” faire ou laisser faire le sale boulot des flics, gentrifier en minorant les douleurs, et surtout faire croire que tout va bien quand en réalité les personnes directement concernées n’ont pas possibilité de s’exprimer sans passer pour des merdes, ça donne absolument pas confiance sur la manière dont procèdera le polit-bureau, pardon, l’association issue des “5 composantes” ! (vas-y, calcule, 5 composantes ça veut dire quoi?)
Si y’en a encore qui veulent croire que les dissonances sont le fait de quelques relous qui aiment les barricades et quelques sentimentales qui aiment les symboles, grand bien leur fasse, ça fait le jeu du gouvernement en plus, isoler quelques personnes pour mieux les neutraliser et agitter ensuite un nettoyage “monsieur propre” tout en “douceur” !
La seule chose positive là dedans c’est que les masques politiques tombent. Et comme d’hab on voit facilement quel courant politique demande de rester vigilant, et quels courant politiques pratiquent la négociation par l’épuration… Ha mais non je suis stupide, dire à des gens de la fermerou de se casser, c’ets beaucoup moins violent qu’un coup de tonfa ! C’est bien connu que la trahison des compagnons ne laisse aucune trace, aucune cicatrice.
“Eh les jusqu’au-boutistes, rappelez-vous, ce projet d’aéroport a été a-ban-do-nné : ceux qui tiennent à poursuivre la lutte contre “son monde” sont les bienvenus à Bure”
traducteur: Sortez! laisse nous reposer
“Il n’aura pas été facile pour nous, occupant.e.s, de démonter la cabane de Lama Faché”
“…il n’y aura pas d’expulsions!”
comment c’est? RIEN DE CÉLÉBRER! PAS DE CARNAVAL
Habitant de la route des chicanes (pour l’éternité et plus si affinitaire …), j’ai comme d’autres, été expulsé par les pragmatiques, les citoyennistes, les stratèges, les exploitant-e-s, les traitres-ses de ce “parti invisible imaginaire”…
Crevons les futur-e-s José Bové !